11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 14:11

Ile la plus méridionale de l'Europe ( à peine 300 km des côtes Libyennes), rocailleuse à souhait, la Crète reste toujours l'île des Dieux, ayant donné naissance à la civilisation minoenne, dont les vestiges sont nombreux encore à ce jour.

ATTENTION Ces notes, ces photos (diapositives scannées) sont des souvenirs de 1990
La fréquentation en camping car est faible en 1990, de sorte que le voyage en Camping-car ne pose aucun problème. Notre voyage s'est effectué au mois d'août
Descente de l'Italie jusqu'à Brindisi,

un bateau fait de l'Open Deck avant que celui-ci ne soit crée quelques années plus tard. Le chargement est très long, l'ascenseur ne prend que 3 voitures, ou 2 CC, ou 1 camion !

sans parler du bruit clic clic à chaque cran !!

De Patras direction Athènes et le Pirée.

Après avoir débarqué au port à coté d'Hania, nous faisons le choix de visiter l'ouest de l'île avant de partir vers le centre et l'est du pays.

Après des kilomètres de routes, des nuits courtes et chaudes sur les bateaux, nous recherchons; plage, calme, repos. On découvre que sur l'île il y a peu de routes goudronnées.

La piste nous emmène à Falassana, à l'extrémité d'une presqu'île. Plage, calme.

Quel plaisir ! une température d'eau ! Après nuit de réparation, nous suivons la côte ouest vers le sud. La piste en corniche offre des aplombs impressionnants sur la côte. Contraste entre la montagne et surtout la mer avec son lagon de toutes les nuances de bleu.

Nous ne pouvons aller plus loin, cela est trop dangereux;  direction Koutsomatados

Au sud du village de Koutsomatados, après un étroit tunnel, on atteint la grotte Agia Sofia occupée au néolithique et souvent aujourd’hui le cadre de baptêmes, sans oublier la fête de la sainte patronne . Il y a  un petit lieu de prière. Il faut marcher pendant environs 10 minutes pour y accéder.

La vue est très belle !

Au tiers des 250 marches taillées dans la roche qui mènent à la grotte, la taverne bénéficie d’une vue superbe sur les gorges.

Nous continuons vers Paleochora sur la côte sud. Montée par la route de Kantanos et rejoindre un arrêt super à Hania (un ancien camping ou tout fonctionne Eau Electricité Toilettes Douches !!

La ville d'Hania( ou La Canée) est intéressante dans sa partie ancienne.

Le port vénitien est immense, bien restauré, une visite s'impose. Quelques pêcheurs préparent les lignes pour la prochaine sortie.

On peut flâner au hasard des rues de la vieille ville, où l'on rencontrera des anciennes maisons vénitiennes à balcons ou des anciennes demeures turques reconnaissables à leur avancée en bois. La ville possède de nombreux vestiges de l'époque de la domination de Venise.

Après la visite de Hania nous décidons que demain nous effectuerons la randonnée  des gorges de Samaria. Nous allons à Hora Sfakion sur le parking du port pour la nuit. Nous découvrons la différence de température entre le nord de la Crète et le sud; les moustiques !

Comme nous sommes à 2 campingcars, nous laissons 1 CC ici et avec l'autre nous rejoignons Salamos village en haut des gorges de Samaria

Les gorges de Samaria  Pour cette randonnée de 16 km la première partie est de loin la plus difficile, car la descente est raide. Attention il est facile de glisser sur les pierres  C'est également une descente assez dure pour les genoux. Une fois atteind le lit de la rivière cela devient plus facile mais il reste encore 13 km à parcourir sur un chemin pierreux.

Cette partie est un peu boisée. On traverse plusieurs fois la rivière . C'est une partie facile de la randonnée, à l'ombre et le sentier est pratiquement sans obstacles.

Par moment les gorges se resserrent

Pendant l'heure qui suit on marche essentiellement dans le lit de la rivière, traversant plusieurs fois la rivière sur des pierres ou des ponts de fortune. Les versants se dressent devant nous. C'est sans aucun doute la partie la plus impressionnante de la randonnée.

Après avoir fait un bout de chemin le long de la rivière,  on atteint le village de Samaria, de l'autre côté du pont . Petite promenade dans les ruines du village.

Il faut continuer la marche, et passer le pont. 

Après avoir franchi les « Portes », la gorge s'élargit et un dernier pont avant de déboucher sur la mer

A partir de là, le passage est très facile : plat et sans pierres mais également sans ombre.  Mais rapidement on voit  la mer devant nous et nous arrivons au mini port du village d'Agia Roumeli et à la mer rafraîchissante. Un dernier coup d’œil sur cette belle rando

et nous prenons le bateau

à Chora Sfation ou nous prenons le CC pour aller dormir au milieu des étoiles en haut des gorges de Samaria, fatigué par la rando et les 2 fois 80 km en CC de petites routes très tortueuses.

Une bonne nuit de repos direction Rethimno ou nous passons rapidement  On se gare facilement sur un grand parking situé près du port des ferries (gratuit), la vielle ville est à deux pas. Le port vénitien, sa forteresse, méritent une longue visite . Plus au centre de la vielle ville , on ne manque pas la fontaine Rimondi.

Après la ville nous continuons à Arkadi

L'ancien Monastère forteresse Orthodoxe d'Arkadi

Quelques prêtres sont encore dans le monastère

 

 

 

En allant vers Matala, on visite Spili, beau village sous les frondaisons, aux nombreuses fontaines édifiées par les Vénitiens.  Fontaine vénitienne de lion,

Matala

 

Nous visitons le site de FAISTOS à coté de Matala

Iraklion  Pour visiter la ville, nous sommes garé sur un des parkings du port. La ville est toute proche. On est de suite attiré par le port vénitien avec son immense jetée.

La forteresse qui domine le port, vaut une visite.

sur les terrasses, on a un point de vue magnifique sur le port.

Eglise Agios Titos L’église Saint Titus est située dans la rue du 25 août et est l’un des monuments les plus importants de la ville d’Héraklion.

elle a été construite au cours de la deuxième période byzantine, où elle a d’abord servi de cathédrale.  Pendant l’occupation turque, elle servit de mosquée . La structure actuelle est le résultat de rénovations après sa destruction presque totale par un fort tremblement de terre en 1856.

La fontaine de Morosini (connue sous le nom de fontaine aux lions) est l’un des plus beaux monuments vénitiens de d’Héraklion. La fontaine fut approvisionnée  par un aqueduc d'environ 15 km. La cuve de la fontaine a une forme octa-lobée (huit lobes) pour permettre à environ 40 personnes d’avoir de l’eau en même temps. Au-dessus du réservoir, il y a quatre lions, de la bouche desquels l’eau coulait (l’eau ne coule plus de nos jours).

Fontaine Bembo, Cette fontaine a été construite vers 1552  On raconte que la statue sans tête, encastrée dans le mur pendant l’occupation turque, était dotée de pouvoirs surnaturels. Au mois de mai, de grandes fêtes religieuses y avaient lieu et servaient de prétexte pour organiser les mouvements de résistance.

Fontaines sans eau mais il y a les cafés !! La place est très agréable, avec des terrasses de café ombragées où l'on se retrouve agréablement pour une petite pause.

Visite du musée

La ville  ne manque  pas de charme, et c'est un vrai plaisir que de s'y promener. 

Après un bon bain, nuit en bord de plage à l'ouest de la ville

On ne peut voyager en Crète sans visiter le site minoen le plus prestigieux: Knosos

Il fut pendant des siècles le centre du pouvoir minoen en Crète. Une partie des constructions a été relevée.

Cela fait débat, sur la façon dont la reconstruction fut faite.

Il reste que cette initiative permet de s'imaginer ce que pouvait être une cité en Crète, ce que ne permet pas les autres sites à l'état de ruines au niveau des fondations.

 Au final, on a aimé.

 

 

Nous continuons notre périple, à Plaka, le village nous incite à le visiter.

Autrefois, un simple port de pêche, on utilise les services d'un pêcheur batelier qui nous conduit  jusqu'à l'île de Spinalonga,

plus particulièrement sa partie nord.

Des ruines de fortification demeurent. Quand les Turcs quittèrent les lieux, on eu l'idée d'y parquer (c'est le mot qui convient) les personnes atteinte de la lèpre.

Ils étaient débarqués face à un tunnel qu'ils devaient utiliser pour rejoindre le village.

A partir de ce moment, ils étaient livrés à eux mêmes.

Le ravitaillement arrivait régulièrement.

Pour le reste, ils devaient se débrouiller seuls.

Quand on songe que des enfants y sont nés et que l'on n'a pas su ce qu'ils sont devenus, ça glace un peu, d'autant que tout a duré jusqu'en 1957.!

Le plateau du Lassithi , est un large plateau de Crète orientale, surtout connu comme « la vallée aux 10 000 moulins » (en réalité des éoliennes). Ce plateau, de 10 km de long et de 4-5 km de large, situé à environ 900 mètres d'altitude semble se dissimuler à l'abri des montagnes. Le plateau du Lassithi est situé au sud de Malia .En venant d'Héraklion, la montée jusqu'au col est une promenade attrayante et les anciens moulins à vent, ex-moulins à grain, qui restent sont soit en ruines,

soit en cours d'aménagement en boutiques.

Les éoliennes, malheureusement remplacées par des motos-pompes, servaient à pomper l'eau pour l'irrigation des cultures qui couvrent la totalité du terroir.

Il y a également la présence de nombreux troupeaux de moutons. Arrêt dans un village, superbe accueil , c'est la journée des cochons !!

Le plateau du Lassithi a une histoire,  très longtemps isolé, car d'accès difficile, ses habitants ont du s'organiser à la vie rude, sur le plateau, le climat y étant frais ou froid selon la saison.

Il suffit, pour s'en persuader, de voir les vieilles femmes coiffées d'une sorte de passe-montagne. Le vent est omniprésent. Le climat rude a fait les gens rudes. Terre de résistance qui refusa tour à tour la domination grecque, vénitienne, turque.

Nuit à Plaka sortie village avec du vent

Plaka  kavousi

Nuit Kavousi emplacement  *** ou il y a de l'eau que nous ne boirons pas, il y a un anniversaire !!

Kavousi   Kato Zacros  Nous traversons des zones arides

mais belle maison au Monastère de Toplou

Plage de Vaï

beaucoup trop de monde pour nous, le dodo sera ailleurs

XeroKambos  après un peu d'hésitation sur l'état de la piste, on y va

en prenant son temps

un coin super, avec vue sur la mer

vue à l'arrière, Ah ! un panneau mais, No problem !!!

personne sauf un pêcheur local qui nous donne la technique pour préparer les poulpes

dans la nuit il nous faudra tourner les camions pour être bien face au vent !!

XeroKambos  Gouves (à coté Heraklion)  on laisse le coté sud

charmant village avec église orthodoxe

montagne Dikti

quelques fonds de vallon un peu de verdure

Nous retournons vers Héraklion pour faire nos derniers achats.

on voudrait bien mais, nous  n'emmenons pas des poissons 

retrouver notre "ami" danseur de sirtaki,

en pleine forme mais le "carburant" local l'aide bien.

Une belle soiré dans une toute petite taverne non touristique.

Bateau Herakion Athènes

passage au canal de Corinthe

Bateau Patras Brindisi

Nuit en Italie à Cerignola

et Excilles au fort avec eau

passage à Savine

Pour visiter la Crète en 1990,  nous sommes restés 3 semaines . Un petit vent toujours présent rend le climat très agréable.

La Crète en camping-car le bivouac: parfois difficile dans les villages de montagne, il ne pose pas de problème sur la cote, assez peu urbanisée. Il faut éviter la partie très touristique à l'est et à l'ouest d'Héraklion. Ainsi, nous avons dormi presque exclusivement en bord de mer, très souvent seuls
Pleins d'eau, vidanges. Pour l'eau, aucun problème, il y a des fontaines et robinets un peu partout. Pour les eaux noires, comme il n'y a pas d'aires d'aires prévues à cet effet, et que les campings sont forts rares, il ne faut pas rater les toilettes dans les villes ou villages.
Le carburant. A part dans certaines parties de l'île au sud et à l'ouest, les postes sont assez bien distribués dans le pays.
Les routes. En général elles sont en bon état, mais pays de montagne oblige, parfois étroites. Donc on circule prudemment. On apprécie de voir que de nombreuses pistes sont aujourd'hui bitumées.
La sécurité, l'accueil. L'accueil est excellent, le Crétois cherche à communiquer. Jamais, on a eu de sentiment d'insécurité, que l'on ait bivouaqué dans les villages ou un peu éloigné des habitations.

Grèce Crète 1990
Grèce Crète 1990
Grèce Crète 1990
Grèce Crète 1990
Grèce Crète 1990
Grèce Crète 1990
Grèce Crète 1990
Grèce Crète 1990

Nous avons campé exclusivement sur les plages et abord; et vous pouvez allez dîner dans une taverne  et camper sur la plage 

Compter plutôt en temps qu’en km avec le camping-car.

 
Quelques photos

Petits conseils, si vous le souhaitez

- Prévoir de l'espèce pour les tavernes, pour les petits magasins, pour les stations d'essence aussi... pour tout en fait, sauf dans les grandes surfaces.

- Attention dans les petits villages de Crète, la route peut être très belle, et dès qu'on traverse le village, il se peut que ......

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3 octobre 2018 3 03 /10 /octobre /2018 08:15
Espagne du centre

Septembre  2018

De l’Espagne, nous connaissons déjà Les Bardénas, l’Espagne du Nord Ouest et l’Andalousie. Cette année nous souhaitons découvrir le centre.

Il regroupe les régions de la Castille-la-Manche, l’Extrémadure et Madrid. Des régions préservées du tourisme de masse, riches en parcs naturels mais aussi en sites culturels et architecturaux cosmopolites. En effet, Romains, Chrétiens, Musulmans, Juifs, ont tous habité ces terres.

Située en plein centre du pays, Madrid est la capitale la plus haute d’Europe, à près de 650 m d’altitude.

Il s’organise autour d’un plateau central appelé Meseta  (petite table en espagnol). Il occupe la majeure partie du centre de la péninsule Ibérique.

La Vuelta (tour cycliste Espagnol) vient de partir, pourquoi pas nous, en camping car c'est moins pénible, quoique !!!

Alors venez avec nous si un voyage au cœur de l'Espagne vous tente …..

Ce récit de voyage en camping car (comme les autres) ne se veut pas pédagogique, complet ou ethnologique et n'a pas vocation à remplacer votre guide de voyage traditionnel. Il veut juste transmettre des impressions, purement subjectives sur des lieux, des événements, des personnages, des anecdotes…

A la fin de l'article les bivouacs, circuit, infos pratiques..

Drôme – Llo  450km

Partis de la Drôme vers 9 h le matin,  cap au sud en direction de l’Espagne, avec pour objectif du jour, la visite du site des orgues de l’Ille-Sur-Têt (5€) en Occitanie dans les Pyrénées orientales.

Il fait chaud, c’est chapeaux sur la tête que nous parcourons ce lieu caché, unique en France.

C’est un paysage de cheminées de fées, de falaises de sable et d’argile à la beauté fragile, éphémère. L’érosion a travaillé, sculpté comme un artiste, pour donner à la roche cet  aspect lunaire.

L’aire de l’Llo n’est pas très loin, à la fraiche pour la nuit. Elle est bien située pour les bains et la randonnée, ce sera pour demain.

Llo – Encamp en Andorre  73 km

C’est parti pour la randonnée des gorges du Sègre,  le circuit des camisards

plus aller retour refuge Culassa soit environ 700 m de dénivelé et 5 h de marche.

Après l’effort, le réconfort, les bains sont au bord des gorges du Sègre.

Les eaux thermales de Llo  sont naturellement riches en soufre et minéraux, aux propriétés reconnues pour la relaxation entre autre. Pour se détendre, un bain à Llo coute 13,50€, l’eau est à  35°, avec piscines intérieure, extérieure, hammam, sauna …                      Après quelques dizaines de kilomètres,

nuit à Andorre, tout en haut du  parking en étage du funiculaire d’Encamp.

Encamp Andorre – Soria Espagne  456 km

Plein de gasoil effectué (1.04€ à Andorre) dommage pas pu faire de stock !! C’est parti pour l’Espagne par Lerida, Saragoza puis Soria que nous visitons garés pour la nuit au bord du Duero.

La ville est située sur une colline dans une boucle du fleuve à une altitude de 1050 mètres. La rue El Collado est l'artère principale du centre-ville, elle aboutit à la Plaza Mayor.

De nombreuses rues et batiments qui remontent à la période médiévale subsistent dans le centre ville.

L’église romane San Domingo, le palais, …

Un petit train va en ville toutes les heures, nous ferons le tour à pied.

Le soir la promenade jusqu’à l’ermitage San Saturio le long du Duero est agréable (Duero en Espagne Douro au Portugal).

La conversation en espagnol avec notre voisin Antonio me confirme que les cours sont efficaces et doivent être continués!

Soria - Ségovie  257 km

Première visite du magnifique village médiéval de Calatañazor en remontant la pittoresque « Calle Real ».

Cette rue nous transporte dans le passé,

les maisons en pisé, en bois, boutiques, cheminées…

Et enfin, la cerise sur le gâteau, le château  et son  point de vue sur la « Vallée du sang ».

A El Burgo de Osma,

l’emplacement de l’Office de tourisme est situé dans l'un des lieux les plus importants et les mieux situés dans la ville, à l'intérieur de l'ancien l'hôpital de San Agustin.

La Plaza Mayor est très souvent située dans le cœur du centre historique, c'est le cas ici.

il en est de même pour le bâtiment de la Mairie.

Dans la rue principale, le repas dans un bar tapas est  typique.

Le Parc Naturel Cañón del Río Lobos est considéré comme l’un des paysages le plus beaux d’Espagne de par son relief.

Depuis le parking payant (5€), nous partons faire une belle promenade à pied, dans des paysages boisés, jusqu’à l’ermitage de San Bartolomé,

Sa construction du XII ème siècle, fit partie de celles de l'ordre des chevaliers templiers. Il est de forme rectangulaire avec un abside semi circulaire et une splendide porte d'entrée. A sa droite, ne pas rater la "cueva grande" grotte dans des rochers escarpés.

La vieille ville de San Esteban se compose d'un château, dressé au sommet d'un promontoire. Elle compte deux églises romanes déclarées bien d'intérêt culturel

dont la plus vieille San Miguel, construite en l'an 1081.

Le pont et ses seize arcs sur le Duero était un des rares passages aux temps médiévaux.

Le village médiéval de Pedraza est une forteresse construite au XIIIème siècle et reconstruite au XVe siècle.

Son château de plan polygonal a une double enceinte avec des tours circulaires et carrées et un fossé artificiel creusé dans la roche.

Dans le village, la grande fête se prépare sur la place d’armes, les arènes se montent pour le weekend.

Direction  l’aire CC de Ségovie, à coté des arènes à ¼ d’heure à pied du début de l’aqueduc.

Le soir ballade dans Ségovie éclairée, repérage pour les visites du lendemain : l’aqueduc,

C’est une œuvre monumentale,  remarquablement bien conservé.

la cathédrale,

les remparts,

l’alcazar,

tout simplement exceptionnel.

Ségovie - Madrid 92 km

L’aqueduc de Ségovie, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, est le vestige romain le plus impressionnant qui se trouve en Espagne. Composé de 20 400 blocs de granit, il mesure 881 mètres de long et 28,5 mètres de haut. 120 piliers soutiennent 166 arcs. Il vaut aussi le coup de gravir les marches del Postigo qui se trouvent sur la gauche du monument pour la vue aérienne !

Les rues du quartier juif

nous conduisent à l’Alcalzar (Prix + 65 ans ou retraités pratiquement partout 6€).

C’est un château fortifié en forme de proue de bateau bâti sur une pointe rocheuse dominant les rivières de la ville.

Initialement forteresse lors de la domination arabe, l’histoire de l’Alcazar reste encore incertaine car de récentes recherches ont montré que l’endroit existait déjà à l’époque romaine.

Les différentes salles....

Ne pas hésiter à prendre l’entrée avec l’accès à la Torre de Juan II

et son escalier en colimaçon de 156 marches.

D’en haut la vue sur la ville et les alentours est superbe. De retour en bas,

un bien sympathique moment de photos avec un groupe de touristes chinois nous attend.

La Cathédrale de Segovia (2.50€),  la Santa Iglesia Catedral de Nuestra Señora de la Asunción y de San Frutos, est située à côté de la Plaza Mayor.

Aussi appelée la Dame des Cathédrales de par ses dimensions et son élégance, elle est de style gothique datant du 16ème siècle, composée de 3 nefs, de plus de 15 chapelles latérales, d’une tour, d’un cloître

et d’un musée.

Un petit resto dans un coin de rue avant le retour au CC par l’aqueduc.

Le weekend arrive, nous décidons d’aller à Madrid  plus calme en circulation, objectif le camping Osuna (27.50€/j). Les autoroutes ou voix rapides de 5 voies sont désertes mais laquelle prendre ??? Merci GPS.

Du camping, le métro est à 15 mm pour la station Opéra (carte 2.50 + 2€ le  ticket).

Le Palais royal de Madrid (5€) est l'ancienne demeure de la royauté espagnole. Il est à 5 minutes de la station Opéra après avoir traversé un parc. Aujourd'hui, il n'a plus cette fonction de résidence royale.

Transformé en musée, il est ouvert aux touristes, mais garde des fonctions officielles de temps à autres pour des réceptions avec des hommes d'états et autres personnages publics de haute importance. (la preuve ci-dessus) !!!

Construit en 1738 sur les ruines d'un ancien alcazar royal détruit dans un incendie. Le Palacio Real de Madrid est l'un des plus grands palais royaux de l'Europe avec ses 135 000 m2.

Il est composé de plus de 3000 pièces dont des dizaines de chambres. Au fil de la visite, nous découvrons des lieux incroyables comme la salle du trône, la galerie d'art, les cuisines ou encore l'armurerie et la pharmacie.

La cathédrale en face ne nous inspire pas, nous nous dirigeons vers le vieux Madrid.

Le mercado San Miguel est très sympa,  possibilité de se promener parmi les comptoirs et d'acheter des tapas de tous les styles,

malheureusement çà grouille et pas beaucoup de places pour s'asseoir.

Direction la grande place, des rues avec des maisons aux fenêtres style prison.

De forme rectangulaire, la plaza  Mayor (128 mètres de long et 94 mètres de large), est entourée d’arcades et de maisons à trois étages avec de nombreux balcons, de couleur rouge.

En 1590, Diego Sillero commença la construction de l'édifice « la casa de la panadería ». La maison de la boulangerie, appelée ainsi car au rez-de-chaussée se trouvait la boulangerie principale de la ville, chargée de fixer le prix du pain.

La statue équestre de Felipe III installée au centre de la" place rouge". C’est un lieu très populaire le soir. Par la rue Atocha, nous rejoignons le Musée du Prado en travaux, la statut de Velasquez...

Le monument de ceux qui sont tombés pour l'Espagne est surmonté d'un obélisque

nous rejoignons la Mairie.

La fontaine de Cibeles, construite en 1782, est l'un des emblèmes de la ville. Elle représente la déesse romaine, symbole de la terre, de l'agriculture et de la fertilité, siégeant sur un char tiré par deux lions.

Elle se tient au centre de la place, entourée par les bâtiments du Palacio de Buenavista (quartier général de l'Armée), du Palacio de Linares ( abritant la Casa de América), du Palacio de Comunicaciones (auparavant  Poste et Mairie) et de la Banque d’Espagne. Retour par la place Del Sol.      

Repas place Mayor, « plein les gambettes» !!!                                                    Nous retrouvons le métro station Opéra en passant derrière la cathédrale éclairée

et le palais royal.

Madrid - Avila  143 km

Lessives, vidanges et pleins d’eau effectués, c’est le départ pour El Escorial non loin de Madrid (5€). Nous laissons la route pour El Valle de los Caídos (trop encombrée) .

Classé à l’Unesco, l'Escorial impressionne autant par sa puissance, la majesté de son architecture, que par le sentiment de sérénité qui s’en dégage.

C’est un lieu emblématique du “siècle d’or espagnol”, El Escorial avait une double vocation. C’était à la fois un édifice religieux

accueillant monastère, couvent, basilique, tombeaux (y reposent la plupart des souverains espagnols)

et palais royal.

L'immense fresque de la salle des batailles est impressionnante : 55 m de long

Ici, la pyrale du buis ne sévit pas et c'est tant mieux....

Nous allons maintenant à Avila

L’aire CC est située aux pieds des remparts, elle est idéale pour la visite et la nuit. Perchée à 1 130 m d’altitude, Avila de los Caballeros est la capitale provinciale la plus élevée de l’Espagne. C’est  le berceau de Ste Thérèse d’Avila.

Fortifiée, la ville est encerclée de remparts médiévaux du XIIème siècle qui, protégés par 88 tours, sont les mieux conservés d’Europe.

Nous parcourons les 2,5 km du chemin de ronde (3.50€) pour commencer la visite.

Neuf portes de périodes diverses donnent accès à la ville, la Puerta de San Vicente est la plus imposante et la plus ancienne.

Assez austère, le chevet fortifié de la cathédrale fait aussi partie intégrante des murailles. Retour par la ville, la cathédrale, le palais Polentinos ( gratuit).

De nuit les remparts sont éclairés,

la basilique aussi.

Bonjour bonsoir  les drômois de Pizançon qui partent au Portugal

Avila – Ciudad Rodrigo  199 km

Route vers le sud ouest, la route est droite, les paysages arides...

C’est garé au pied du pont sur le Tormes que nous visitons Salamanque.

La Plaza Mayor, chef d’œuvre baroque, est le centre névralgique de la ville. Elle réunit les pus importants bâtiments gouvernementaux. Les arcades de la place  sont surmontées  de multiples médaillons sculptés portant les portraits des rois ou capitaines (C.Colomb, Cervantes....)

Nous avons la chance d’y rencontrer plusieurs équipes cyclistes dont celle de Thibaud  Pinot.

C’est journée de repos sur la Vuelta. Un moment de discussion très convivial.

Bien sur la mairie sur la place Mayor !

La singularité de La casa de las Conchas ou maison aux coquillages  réside dans le fait que plus de trois cent coquillages en recouvrent les murs. 

Nous remarquons le style gothique, la porte d'entrée, surmontée d'un blason gothique représentant des fleurs de lis. Elle abrite de nos jours la bibliothèque publique d’état.

En face se trouve un grand bâtiment universitaire. Un petit train fait le tour de la vieille ville  (3€) ; ne pouvant descendre, on ne voit pas grand-chose, nous continuerons à pied.

La cathédrale de Salamanque est formée de deux édifices assemblés : d'une part, l'ancienne qui date du XII-XIIIe siècle, et d'autre part la nouvelle, du XVIe. (4€). L'ancienne, de style roman, se distingue par la tour du Coq.

L'intérieur de l'édifice abrite de nombreuses chapelles.

Le grand retable a été crée par plusieurs peintres. La fresque recouvre la voûte. Les superbes tombeaux d'évêques et de personnages nobiliaires constituent l'un des attraits à l'intérieur.

L´université de Salamanque (5€) est la deuxième plus ancienne d´Espagne, et l´une des plus anciennes en Europe. Elle a été fondée en 1218 comme école générale, puis convertie en université en 1254.

Les bâtiments de l´université historique se trouvent au centre de la ville, dans la partie antique.  Comment ne pas laisser son regard se perdre dans les détails foisonnants de la dentelle minérale de la façade et ne pas avoir l’impression magique de revenir des siècles en arrière.

Ses salles ne servent plus pour les cours mais seulement de lieux de conférences, ou bien abritent le musée . Peu a peu l´université s´est développée autour du centre historique, et seulement les élèves de lettres étudient encore dans les immeubles anciens
Comment ne pas admirer l’élégance de la bibliothèque

ou du patio des Ecoles Mineures (Escuelas Menores) et la délicate légèreté du style gothico-mudéjar des arcatures de pierre qui le bordent.

C'est par le Pont romain que nous revenons au bercail. Il traverse le Tormes.

Sa construction date du Ier siècle ap. J.-C. Il mesure 176 mètres de long et 3,70 mètres de large. Il est doté de 26 arches en plein cintre et de piliers robustes.

De là belles vues sur la cathédrale et la vieille ville. C’est aussi un endroit paisible de détente.

Départ pour Ciudad Rodrigo

Curieusement à l’écart des grandes routes touristiques la ville est déclarée site historique. Derrière ses portes fortifiées se cache un enchevêtrement de palais, églises et monuments composant un magnifique ensemble architectural. 

Ici, nous sommes à 30 km du Portugal

Ciudad Rodrigo - Logrosan  258 km

A Ciudad Rodrigo au parking du marché couvert, c'est calme la nuit jusqu'à 8h. Dés la sortie de la ville une rencontre nous permet de donner notre pain sec, il semble très apprécié.

L’aire CC de Cacérès est à environ 1 km de la place Mayor.

La vieille ville de Cáceres est inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco, comme exemple d'un des urbanismes du Moyen Âge et de la Renaissance les mieux conservés du monde.

 

Cáceres a su conserver intacte son image de cité médiévale, à la fois musulmane et chrétienne, ce qui en fait un des hauts lieux historiques d’Espagne.

Ses rues pavées sont jalonnées de maisons fortifiées médiévales et de palais Renaissance

De la même époque, la ville conserve une citerne arabe, servant de réserve d’eau, dans le sous-sol du palais de las Veletas. Ce palais, construit au XVIe siècle, se trouve à l’emplacement d’un ancien alcazar arabe.

En fait, partout dans la ville, les traces de la présence musulmane sont encore visibles, notamment dans les maisons mudéjares, que l’on rencontre ici ou là, au hasard des rues

La cathédrale de Santa María, le palais de las Veletas, les palais des Golfines, la maison du soleil, la tour de Bujaco (2.50€) ou l'arche de l'étoile font partie des plus beaux monuments de la ville.

Pas de pub pour le repas pris sur la place Mayor !!!

Important centre touristique, Trujillo est à 47 km de Caceres.

La Tour del Alfiler est une tour maure en plein centre historique, qui tient son nom de sa forme pointue, "Alfiler" signifiant "Aiguille".

Pas de cigognes aujourd'hui, il faudra revenir.

De nombreux conquistadors y naquirent, comme Francisco Pizarro (conquistador du Pérou, fondateur de Lima). Sa statue équestre trône sur la place Mayor.

Le Palacio de los Duques de San Carlos est un patio à deux étages d'arcades en plein cintre et le très bel escalier à quatre volées de ce couvent de religieuses cloîtrées.

La haute façade granitique est décorée dans un style de transition classique-baroque avec une fenêtre d'angle surmontée de l'aigle à deux têtes, blason des Vargas.

Le palais est surmonté de 7 cheminées différentes.

Le château se situe dans la partie la plus élevée de Trujillo. Il fut construit au XIIIe siècle sur une ancienne forteresse arabe .

Les tours carrées typiques de l'architecture militaire islamique subsistent. Le château offre évidemment un beau panorama sur la ville de Trujillo et ses environs.

Nous redescendons sur la place par un chemin pavé entre maisons et églises médiévales.

Nous trouvons la fraicheur sur l’aire  CC de Logrosan, sous les arbres.

Logrosan - Tolède  213 km

Réveil original, un troupeau de brebis entoure le CC.

Au programme du jour : Guadalupe et son célèbre monastère (4€ pour une visite guidée très encadrée).

Classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco,

le monastère royal de Santa Maria de Guadalupe est une  splendeur religieuse qui donna son nom à l'île des Antilles françaises.

Dominé par la masse imposante du monastère royal, vénéré pour sa fameuse vierge noire, le site est l'un des plus importants lieux de pèlerinage d'Espagne.

Le village s'est développé autour de son monastère, le plus important d'Espagne pendant plus de quatre siècles, alliant les styles gothique et mudéjar.

A l'intérieur, la Vierge, au visage noirci par la fumée des lampes votives, attire des pèlerins du monde entier. On y découvre également une sacristie renfermant des tableaux de Zurbaran, le musée des Broderies et le musée de Peinture et de Sculpture.

Pour midi un parking en montagne, vue imprenable et rencontre avec un cycliste français devenu portugais.

A Tolède, c’est garés au  parking (gratuit) au bord du Tage que nous visitons et passons la nuit. Il est à 5 mm d’un escalator de 6 niveaux qui accède à la vieille ville.

Elle est connue également sous le nom de la ville des 3 cultures. Y cohabitèrent pacifiquement pendant des siècles Chrétiens, Juifs et Musulmans. 

Pour le plan, un office de tourisme est devant la cathédrale.

Elle  est aussi connue pour les prestigieuses épées de Tolède et ses couteaux.

A une époque la ville comptait plus de 10 synagogues,

actuellement il n’en reste que 2: les Synagogues Santa María La Blanca et El Tránsito (musée Séfardi dédié à la communauté juive méditerranéenne).

L’autre symbole du Tolède musulman est l’imposant Alcazar.

De forme rectangulaire avec 4 tours aux 4 angles, il a été construit sur la partie haute de la ville à l’époque romaine. Depuis sa reconstruction, c’est le siège actuel des bureaux de l'armée espagnole et musée.

 

 

Il est caché, à proximité de la statut de Cervantes, mais  très sympa le resto « El Trebol » tapas sangria pour nous,  nous le recommandons.

 

 

Retour en ville pour photos de nuit, l’Alcazar, cathédrale,

retour au CC par l’escalator. Nos voisins argentins sont sympas.

Nuit sur le parking avec vue sur l’Alcazar.

Tolède – Consuegra  165 km

Retour à Tolède de jour : le panorama sur le Tage , les ruelles…La cathédrale (9€). C’est le monument le plus représentatif de la ville. Elle abrite également les œuvres de peintres célèbres dont El Greco,

Chaque soir elle s’illumine et nous avons pu profiter du spectacle. Construite en 1226, et achevée près de 250 ans plus tard, La cathédrale Santa María est impressionnante. Elle abrite l'archevêché qui détient le titre de primat d'Europe.

Ses dimensions sont colossales: 120 mètres de long sur 59 de large, et la hauteur n'est pas en reste; dans la nef principale, soutenue par 88 piliers, celle-ci s'élève à 44 mètres. Et la flèche quant à elle, en mesure 90.

A l'intérieur 5 nefs, des voutes splendides, 15 chapelles absidiales,

du mobilier liturgique de grande importance.

 

L'ensemble des œuvres qu'elle contient  en font un véritable musée d'art religieux

Les ruelles de Tolède sont un vrai labyrinthe, nous nous y perdons. La porte de l'horloge de la cathédrale est cachée....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On y trouve également de bons produits locaux.

Richard Anthony aurait il conseillé la visite du palais à  Aranjuez ??? 

Ce palais (4€) est une des résidences du roi d’Espagne, il est inscrit à l’Unesco. Tout comme l'ensemble monumental qu'il jouxte, il fut commencé par Philippe II et achevé par Charles III, raison pour laquelle il présente une grande variété de styles.

Le palais se caractérise par sa façade où prédominent le blanc et le rouge. Outre son escalier de style baroque, il dispose d’immenses jardins et compte de nombreuses salles luxueuses parmi lesquelles  le cabinet arabe et le salon de porcelaine, de nombreuses toiles y sont également exposées (photos interdites). 

Nous apprécions également le calme au bord du Tage.

Terminé pour l’instant les visites de palais, cathédrales… il est temps de se mettre sur la « ruta de Don Quichote » . Et pour commencer, Consuegra.

Les moulins constituent un ensemble remarquable de douze moulins à vent du XVIe siècle, comptant parmi les mieux conservés d'Espagne.

Ils sont alignés sur la colline de Calderico. A côté, le Castillo de la Muela  est très bien conservé

Au bas de la colline, le parking est idéal pour la nuit, vue imprenable sur le château et les moulins éclairés.

Consuegra - Ruidera  281 km

Ce matin un problème de batterie nous prive entre autre de frigo. Après renseignements, nous partons vers la grande ville de Ciudad Real, au magasin dépannage « Camperocio ». Pas la pièce nécessaire, nous irons au camping ce soir. Problème résolu le lendemain.

A Almagro, la curiosité principale, c’est sa place très particulière

et unique en Espagne. Une place en "U" avec la particularité de deux rangées uniformes de petites maisons de couleur verte.

Les chaises des bars le sont aussi.(comme le short !!)

La plaza Mayor se termine par une zone de verdure où l'on découvre la statue équestre du conquistador Diego de Almagro, responsable de la conquête du Chili.

Il est agréable de se promener dans les rues tranquilles de cette petite ville de la Mancha en admirant les restaurations de maisons anciennes ou de petits palais.       Quelques kilomètres au bord des vignes non taillées

et des oliviers.

Le petit village de San Carlos del Valle possède une ravissante plaza Mayor du 18e s.

L'ancien hospice conserve un portail en pierre et un patio typique. L'église baroque, couronnée d'un dôme et de quatre lanternons, domine la place.

Rencontre avec des français avant de poursuivre par Argamacilla de Alba,

son office de tourisme abrite un lieu symbolique lié à la tradition de la ville (1€) L'édifice a été déclaré monument d'intérêt historique et artistique en 1970.

Cette prison maison-musée couvre une importance vitale dans l'histoire littéraire mondiale.

Ici,  Cervantes a conçu et commencé à écrire sa grande œuvre littéraire "Don Quichotte de La Manche".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous suivons, doublons des tracteurs, des piétons, mais ou vont-ils?

Le château de Peñarroya est envahi, le pèlerinage (romeria) de la vierge est en cours. Les jeunes affluent en tracteurs et ce sont des milliers de personnes qui se rassemblent pour la grande fête du lendemain.

La visite du château est gratuite.

Nous arrivons au camping Los Molinos à Ruidera pour la nuit, sous les arbres (21.80€), lessives, petit resto en ville.

Ruidera- Mota del Cuervo  180 km

Sympathique discussion avec nos voisines de Murcia

Petite ballade à pied jusqu’au lac et la cascade proche du camping.

Par la route nous  allons aux lagunes de Ruideras.

Une série de quinze lacs consécutifs forment un site naturel lacustre et fluvial très caractéristique au milieu de la steppe de la Manche.

Entre le premier et le dernier lac, il y a un dénivelé de 120 m. Et c'est entre les deux que s'enchaînent les autres reliés entre eux par des cascades, des petits ruisseaux et des cours d'eau souterrains.

Une oasis, un havre de fraicheur, de beaux paysages surprenants au centre de l'Espagne . Nous apprécions la lagune de Salvatora, conseillée par nos voisines.

La ruta de Don quichotte est longue, nous poursuivons par Puerto Lapice et ses 3 moulins ou la fête religieuse bat son plein.

La place du village est bondée pour cette fête, les tenues traditionnelles sont belles. Nous y sommes conviés si nous voulons.

Du style typique de Castille-La Manche, la place s'organise sur deux étages et affiche une couleur rouge.

 

 

 

Le patrimoine artistique de Puerto Lápice est essentiellement littéraire et lié à Don Quichotte.

L'auteur y situe notamment, l'épisode rocambolesque où le héros, empressé d'entreprendre son périple, prend l'auberge pour un château et demande au tavernier de l'armer chevalier. Cette auberge (Venta del Quijote), telle qu'on peut la voir aujourd'hui, date du XVIIIe siècle et a été restaurée à la fin du XXe siècle.

 

Dans tout le secteur, les routes sont droites, bordées de champs d’oliviers, et de vignes basses toujours sans piquet.

Nous nous arrêtons à Campo de Criptana et ses 10 moulins dont un petit musée.

De toutes les villes de la Manche où Don Quichotte est allé, c'est le plus beau et attachant. 

Les moulins sont situés sur une colline . Ce sont 32 moulins qui surplombaient le centre-ville au 16ème siècle, et il s’agissait du plus grand groupe de constructions de ce type dans la Mancha. Pas étonnant que Miguel de Cervantès y ait localisé les aventures de son héros. Aujourd’hui,  seuls 10 moulins peuvent être vus, certains visités dont un petit musée, paix et tranquillité règnent ici.

La promenade à travers le village est impérative. Les ruelles aux maisons blanches et bleues, une impression de Cyclades.

A Mota del Cuervo nous complétons notre série de photos de moulins

l'un présente une collection d'outils anciens

Petit resto très bien dans un bar cafétéria, nuit calme sur le grand parking avec 2 moulins éclairés.

 

 

 

Mota del Cuervo - Cuenca  210 km

L'impressionnant château de Belmonte (9€).

Cette forteresse hexagonale (15e s.) flanquée de tours rondes fut longtemps laissée à l'abandon. Après restauration elle est magnifique, plusieurs films y ont été tournés.

Les immenses salles conservent de beaux plafonds mudéjars.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au deuxième étage, l'aménagement des chambres a été reconstitué dans une version 19e s.

 

Du chemin de ronde aux merlons en gradins, la visite offre un beau point de vue. Le château est flanqué de deux rangées de tours rondes, de portes monumentales.

Il est possible de monter sur le chemin de ronde pour profiter de la vue sur la vallée et le village.

 

Dans le village, la fête religieuse se prépare à la collégiale,  la foule et la musique arrivent.

 

Nous retrouvons les rideaux aux portes des maisons comme en Andalousie, seul le motif change.

 

A San Clémente, après la plaza mayor, ses mairies ancienne et nouvelle, église, nous visitons le musée ethnographique.

 

 

 

 

Il se trouve dans la célèbre Torre Vieja, laquelle a été construite comme une tour de guet au XIVe siècle.

Ce musée constitue l'une des visites essentielles dans la ville de San Clémente.

Situé au sommet d'une montagne et entouré par la rivière Jucar, Alarcón est un petit village charmant et romantique dans la province de Cuenca, il est entouré de muraille qui le protégeait contre les ennemis au Moyen-Age.

La seule entrée du village permet l'accès au Parador d'Alarcon et au château du marquis de Villena. C'est une authentique forteresse médiévale.

D’Alarcon nous venons à Cuenca pour la nuit.

La fête médiévale se termine ce soir, repas dans la rue avec un grand choix.

Pour nous ce sera saucisses, côtes, friture de poissons, sangria ( mini sangria = 1 l)

Construite par les Maures sur un site défensif, Cuenca offre le visage d'une ville fortifiée médiévale remarquablement préservée.

 

 

 

Conquise par les Castillans au XIIe siècle, elle devint une ville royale et épiscopale aux nombreux édifices de grande valeur, comme la première cathédrale gothique d'Espagne et les fameuses casas colgadas (maisons suspendues) agrippées aux falaises escarpées surplombant le Huécar.

Tirant admirablement parti de sa position, la ville domine fièrement le magnifique paysage qui l'entoure.

Un grand marché médiéval  se tient sur la plaza mayor.

Nuit sur le parking (payant) tout près de la ville.

Cuenca – Teruel  205 km

Le célèbre pont de San Pablo  de Cuenca est de fer rouge (100 m de long),  près des Maisons Colgadas, de là vue excellente pour les photos. Construit au XVIeme siècle. A l'origine il était bâti en pierres. Nous entrons dans le centre historique par la porte de Valence.

La Plaza Mayor, est entourée de maisons aux façades peintes de différentes couleurs, et de  monuments importants. La cathédrale Santa María de Gracia fut le premier édifice construit après la conquête de la ville.

Elle occupe l’emplacement d’une ancienne mosquée. De style gothique normand, elle possède aussi des éléments de l’époque romane. Sa façade et ses tours, remodelées au XVIIe sont de style baroque, une impression de pas terminée!!!

L’Hôtel de Ville baroque est un édifice de deux étages, il repose sur trois grands arcs afin d’éviter de fermer la place qui communique ainsi avec la rue Alfonso VIII.

Pour trouver la boite aux lettres vers la mairie, voir la photo !

Départ pour la Ciudad Encantada (4€) en passant par la Ventana del Diablo ;

 

 

La Ventana del Diablo est un «œil naturel» entre les murs de calcaire d'où l'on peut admirer une chute.

 

La vue est  imprenable sur un paysage unique, sculpté par la rivière Júcar, là où on sent tout à fait la force de la nature.

La Ciudad Encantada (4€) est un lieu magique situé à 36 km de Cuenca, à 1400 m d’altitude.

C'est assez incroyable de voir comme la nature a sculptée, grâce à l'eau, la glace et le vent, ces rochers calcaires dans des formes  étranges.

L'érosion, les éléments ont transformé ces pierres en champignons, bateaux, chien, le visage de l'homme, toboggan,

le pont romain, le couvent, 

tortue,

ours … Le site s’étend sur 230 hectares, la marche sur 3 km.

Le Nacimiento del rio Cuervo est un bel endroit frais,

naturel, avec des cascades, dans la montagne et forets. A voir plutôt au printemps car pas beaucoup d’eau en ce moment.

Compter environ 1 km pour les cascades, c’est bien aménagé.

A proximité de Frías de Albarracín, dans une zone entourée de forêts, prairies, nous avons l'occasion de passer à côté du Nacimiento (source) du Tage. S'y trouvent plusieurs sculptures qui sont des allusions au  fleuve et à son histoire.

C'est le plus long fleuve de la péninsule Ibérique (1 078 km, dont 802 km en Espagne). Les plus grandes villes arrosées en Espagne sont Aranjuez et Tolède.

 

Albarracin « un village suspendu » dans un cadre enchanteur.

 

Il est niché dans une somptueuse chaîne de montagnes, au bord du Guadalaviar.

Son caractère historique se traduit à travers sa muraille urbaine.

C’est l’une des plus belles réalisations médiévales d’Europe.

 

Alors s'il y a un village à voir c'est bien celui-là, avec ses ruelles étroites et pavées de couleurs roses/rouges. 

 

Sa visite toute en montée nous emmène à son originale place Mayor avec ses maisons en pierres, ses façades richement ornées, ses balcons de bois…

L'orage et la fête se préparent, nous n'avons pas la cape rouge!!!

Le village d'Albarracín a su conserver tout son caractère mauresque et médiéval.

Sa vieille ville est déclarée bien d'intérêt culturel.

Ses remparts courent sur la colline.

L’aire CC de Teruel est parfaite pour la nuit, nous n'irons que demain en ville.

Teruel - Cantavieja  131 km

L’aire est à 20 minutes à pied du pont piétons, c’est tout droit par l’avenue Sagunto.  Inconnue de nombreux touristes, Teruel n’est pas une ville à négliger. Nous y découvrons des monuments sensationnels reflétant l’art mudéjar. Elle fait partie des villes marquées par de célèbres histoires d'amour. Ici c’est la légende des amants de Teruel. La cathédrale est imposante, son entrée, son clocher de style mudejar.

Les tours mudéjares de Teruel sont au nombre de cinq.

 

 

 

 

 

Élevées entre le 12e s. et le 16e s., elles se développent sur trois étages.

Les deux meilleurs exemples sont les tours de San Martín et de San Salvador construites au 14e s, décorées d’azulejos blancs et verts, avec des arcs et des frises en plein cintre.

A celle de San Salvador (4€), il faut monter les 122 marches

pour profiter d’une belle vue sur une autre tour,

sur la ville.

Un aqueduc récent....

C’est aussi le pays de la truffe comme dans la Drôme.

Nous reprenons le pont piétons pour rejoindre le CC.

Sur la route, nous remarquons la récolte des ramasseurs de champignons

avant de passer dans plusieurs villages : Morat de Rubiedos, Rubiedos de Morat,

Linares

puis Cantavieja.

Les murs de ce chef-lieu historique  abritent un splendide patrimoine monumental et architectural. Sa vieille ville est déclarée bien d'intérêt culturel.

Les ruelles étroites jalonnées de maisons aux allures médiévales sillonnent le village de part et d'autre.

La Plaza Mayor, une place à arcades, abrite l'hôtel de ville, dont le salon des séances plénières possède un remarquable plafond à caissons gothique, ainsi que l'église La Asunción. Parmi les autres bâtiments intéressants du village figurent l'église gothique San Miguel, l'ancien hôpital baroque San Roque et des manoirs, les ruines de son ancien château et son calvaire.

 Nuit à l’aire CC dans le village après un petit resto sympa.

Cantavieja – Poble Nou Del Delta  228 km

Départ après les courses pour Mirambel :

C'est un petit village de quelque 100 habitants, et 2 touristes !!.  Il s'agit d'un bijou authentique, situé à 900 m d’altitude. Sa beauté parfaitement conservée a fait qu'il fut une scène pour des tournages cinématographiques. D'ailleurs, le Prix Europa Nostra lui a été accordé en 1982.

L'entrée principale est l'arc du portail des nonnes (portal de las Monjas).

 

 

Les rues, les petites places, la mairie prison gothique, palais, manoirs surgissent au gré des ruelles et forment un ensemble des plus harmonieux. 

Rencontre sympathique avec le fabriquant des boites aux lettres typiques.

Calme et histoire règnent ici.

Juchés sur un socle rocheux, se dressent les murs de l'ancien château  et des remparts médiévaux de Morella. 

Incontournable pour découvrir la commune,

la balade à travers ses rues en escalier, et la vue de l'extérieur de l'aqueduc médiéval.

Un grand escalier en pierre accède  à la basilique et au château.

Le travail de la laine est l’une des plus anciennes traditions de Morella ; pendant des siècles, ce fut la première activité économique de cette ville et de toute la région. Au moyen age, chaque maison était un atelier, produisait, et la laine de la tonte de ses troupeaux était filée au fuseau et à la quenouille.

La ville compta jusqu’à plusieurs centaines de métiers à tisser. Il reste encore quelques fabriques que l’on peut visiter et qui produisent encore des couvertures de qualité.

Elle se distingue par son dessin, des bandes horizontales de couleurs vives.

A Valderrobres,

le château des Heredia est relié à l'église Santa María La Mayor par un passage couvert.

avec l’Hôtel de Ville ils forment un ensemble gothique réussi..

 Son centre regorge de ruelles étroites et sinueuses se faufilant sur la colline.

On y accède par le pont médiéval de San Roque, soutenus par plusieurs arcs en ogive, avec de beaux reflets.

Horta de Sant Joan  occupe un site magnifique avec des vignobles étendus à ses pieds.

Dans la partie la plus ancienne de la ville, se trouve une petite place d’armes, dans l'ancienne maison-hôpital des Templiers, un musée et centre Picasso, en souvenirs de ses nombreux passages.

Terminé provisoirement la montagne.

Nuit et détente au bord de la mer nous nous posons au sud de Tortosa au Delta de l’Ebre à Poble Nou Del delta.

Un petit bain loin de la foule sur une immense plage déserte, super.

Poble Nou Del Delta – Amposta  53 km

Journée relâche en Camargue espagnole. A l’extrême sud de la côte catalane, le Delta de l’Ebre s’étale sur 320km2, il plonge dans la mer en formant une presqu’île de 25km de long. Situé à l’écart des circuits touristiques, c’est une vaste étendue peuplée d’oiseux,

de poissons comparables à la Camargue française. Avec de longues plages de sable, des lagunes, des petits ports de pêche cette région est tout simplement magnifique. Attention il y a aussi des moustiques !!!

Aujourd'hui, les trois quarts du delta sont occupés par des rizières.

C'est l'une des zones de rizières les plus importantes de la péninsule, non seulement au niveau de la production (plus de 90 000 tonnes par an cultivées sur
20 000 hectares) mais aussi pour la qualité de son riz idéal pour la paella. C'est la période de la moisson.

Les barracas sont les maisons traditionnelles du Delta de l’Ebre, au toit de chaume.

La mer est bleue, le sel est blanc, certaines salines sont roses. 

Une route piste permet d'accéder aux salines de la Trinitat du delta de l’Ebre. Le contraste entre le blanc et le bleu de l’eau de la mer est saisissant. Les salines occupent environ 1000 hectares, 25 000 tonnes de sel et fleur de sel y sont produites chaque année .

L’extraction remonte à l’époque arabe.

Ce soir nuit à Amposta, l’aire CC est au milieu des rizières et des oiseaux,

 

 

pas mal le resto L’Estany Casa de Fusta, ils vendent aussi du riz du coin.

Amposta - Navarcles  263 km

Changement de décors, nous retrouvons la montagne et le monastère de  Poblet  (5.50€).

A notre arrivée, la visite guidée est en catalan, ouf il nous est remis un document en français. Située en Catalogne, cette abbaye cistercienne, l'une des plus grandes et des plus complète au monde, entoure son église qui fut bâtie au XIIe siècle.

Associée à une résidence royale fortifiée et abritant le panthéon des rois de Catalogne et d'Aragon,

elle impressionne par sa majestueuse sévérité.

Elle est construite dans un site enchanteur et toujours en activité. Le monastère est structuré en trois enceintes et entouré d’une muraille défensive.

Repas sur le grand parking puis départ pour Montserrat, la route d’accès est agréable.

Elle traverse des paysages rocheux en forme de dents ou de doigts majestueux. Après une longue marche (parking plein payant et tout en longueur), nous arrivons au monastère.

Niché au cœur d’un massif montagneux, il est dédié à la Vierge du même nom qui, selon la légende, fut aperçue dans une grotte du massif.La basilique de style gothique, abrite  la statue de la Vierge noire.

Le site est majestueux mais bondé de touristes, de boutiques, de bars….

 

 

A Manresa, nous trouvons difficilement la tour Catarina accessible par une toute petite route, belle vue sur la ville et sa cathédrale.

Pour la nuit nous préférons venir à Navarclès et son petit lac à proximité de l'aire.

Navarcles – Platja d’Aro  154 km

Services effectués départ par autovia pour Girona. C’est garé à l’aire CC payante ( 1.90 /h ou 10€ /pour la nuit)  plan en main donné à l’aire.

C’est au bord des eaux de l'Onyar, que s'alignent les pittoresques maisons colorées de Girona. Il faut traverser l'un des ponts ou passerelles pour admirer cette vision digne d'un peintre cubiste.

Une promenade le long des remparts médiévaux de Gérone est une merveilleuse façon d’apprécier le paysage de la ville d’en haut.

Pour cela, il existe plusieurs points d’accès (coucou les 34). Construite sur une colline, la vieille ville est également connue pour ses beaux escaliers, comme celui menant à l’Església de Sant Martí, ou encore l’Escalinata de 96 marches menant à la cathédrale de Gérone.

De là il est aisé d’aller aux Bains Arabes (1€), qui existent depuis le 12ème siècle.

Gérone est connue pour son quartier juif du 13ème siècle appelé le Call (kippa obligatoire). Il est considéré comme l’un des deux plus importants et mieux préservés en Espagne (l’autre étant à Tolède). 

Petit resto sympa, la signalétique indépendantiste est importante. En Catalogne la masse des banderoles, graffitis, discussions ... confirment et amplifie dans notre esprit combien ce sujet est sensible..

Retour sur la côte à Platja d’Aro. Petit bain et ballade à pied jusqu’au port et la pinède. L’aire CC n’est pas terrible coté environnement, chargée, mais tout est gratuit et pas loin de la mer, c’est rare sur la Costa Brava.

Platja d’Aro – Le Barcarès  216 km

Remontée progressive par Palamos La Fosca par la côte puis Rosès et le Cap de Creus.

Petit bain et resto (El Mirador) sur la plage (Seiches et calamars à la plancha, salade et sangria = TB).

Cadaqués est un magnifique village de pêcheurs.

Sa vieille ville historique est un labyrinthe de ruelles pavées, de bâtiments blancs et de décorations bleues, avec des boutiques, des restaurants et des ateliers d’artisanat.

Pour sa beauté particulière. Il vaut aussi la peine de monter jusqu’au point le plus élevé  où se trouve l’église de Santa María

d où nous pourrons contempler une jolie vue panoramique sur toute la baie de Cadaqués.

Ici aussi une impression de Grèce.

La maison Dali se visite mais en réservant à l’avance alors tant pis.

Courses de fin de vacances au magasin La Gran Jonquera à la frontière effectuées, nous venons pour la nuit à Le Barcarès, à l’aire CC.

Le Barcarès - Drôme  380 km

Le soleil est arrivé, la mer est très bonne, un bain agréable pour terminer les vacances

Terminé les châteaux en Espagne !  Retour à la casa vers 18h30

après 4600 km en CC,  150 km à pied, et plusieurs milliers escaliers… !!!

Résumé  synthèse :

Première constatation, l’Espagne, ce n'est pas que des plages. Le centre est avant tout un grand plateau et des montagnes, généralement au dessus de 1000 mètres d'altitude avec un nombre incroyable de visages en fonction de la région où l'on se trouve. Nous aimons la diversité des paysages de vignes, d’oliviers, collines arides, canyons, lagunes, forêts…

La région de la Mancha, pays de Don Quichotte et ses nombreux moulins intacts est passionnante.

Côté histoire, art et architecture, elle a beaucoup à montrer, il s’agit du 3 ème pays en nombre de sites classés au patrimoine mondial. La quantité de châteaux, de villages médiévaux, de cathédrales, abbayes, monastères est considérable.

Plusieurs coups de coups de cœurs pour nous : Ségovie, son aqueduc, son alcazar, Albarracin le village rose, Avila et ses remparts entre autre..

Les horaires décalés des espagnols peuvent être inconvénients, il faut s’adapter.

Partout, nous avons ressenti un sens aigu de la fête et l'accueil a toujours été chaleureux.

Aires CC, Camping, Parking, bivouacs…

Ille sur Têt

Chemin de Régleilles Les Orgues d'Ille sur Têt 66130 Ille sur Têt Parking des orgues  sans services

Gratuit

Llo

Parking des bains (à 200 m), randonnées Sègre…, calme, lieu agréable

Gratuit

Encamp

Andorre

Entre le Pas de la Casa et Andorre la Vieille Parking en face du téléphérique, ombre, calme sur les places en haut, attention à la montée

Payant 9h 13h 15h 20h 0,7€/h

Que l’hiver semble t’il

Agreda

Cuarto paseo del Parque de la Dehesa 42100 AGREDA Aire CC

Gratuit

Soria

Paseo San Prudencio 42005 Soria Parking bord du Duero, robinet eau, ombragé 

Gratuit

Soria

Parking supermarché Leclerc, services payants

Gratuit

Segovia

Plaza de Toros Aire à côté des arènes à environ 10mn de l’aqueduc, le suivre pour centre ville, bus à proximité

Gratuit

Madrid

Camping Osuna, ombragé, à 10mn station métro ligne directe sur centre ville

Avila

Parking CC à proximité police municipale, au pied des remparts, calme

Gratuit

Ciudad Rodrigo

Parking du mercado pied du village ancien, calme, sans services

 

Gratuit

Caceres

Aire CC eau, vidange, ombre, à 1km du centre ville

Gratuit

Logrosan

Aire CC Arbres, eau, vidange

Gratuit

Toledo

sans services

Gratuit

Consuegra

Parking du bas des moulins sans services

 

Gratuit

Puerto Lapice

Aire CC services gratuit, prises électrique 1€ pour ? mn

Gratuit

Ruidera

Camping Los Molinos , en terrasse, très ombragé, pas facile pour gros CC

21.80 € avec électricité

Mota del Cuervo

Parking des moulins sans services

 

 

San Clémente

Aire CC services

Gratuit

Cuenca

Aire CC Parking au pied vieille ville , toilettes

0.0323mn ou 12€/j

Teruel

Parking CC 20 mn du pont et centre ancien, boulangerie

Gratuit

Morella

Aire CC eau, vidange vue magnifique sur village

Gratuit

Valderrobres

Aire parking CC bord de la rivière dans le village

Gratuit

Cantavieja

Parking CC

Gratuit

Poblenou del delta

Parking en bord de mer (plage Eucaliptus), douche sur la plage, interdit aux CC !

Gratuit

Amposta

Aire CC du restaurant Estany Casa de Fuste

Gratuit, services 3€

Navarcles

Aire CC très ombragé, services eau, vidange gratuit 

Gratuit

Platja d’Aro

Aire CC services eau, vidange gratuit 

Gratuit

Le Barcarés

Aire CC

11.80€

 

Notre circuit

Pour préparer:

Les guides, Michelin, Routard, les documentations des Offices de tourisme, des récits et conseils de camping caristes glanés sur internet ou en route, Merci Daniel, Jean Luc.., du hasard aussi ont aidé et complété la préparation de ce circuit au centre de l'Espagne.

Infos pratiques diverses

- Gasoil : écarts de prix importants, d'une région à l'autre mais aussi à 100 mètres !!

- Radars : vitesse et feux rouge peu fréquent sur le centre de l’Espagne

- Autoroutes payantes mais Autovia gratuites beaucoup sur le centre

- Passages cloutés très bien respectés

- Restaurants :  le pain n 'est pas compris sauf dans les menus

- Entrées sites : Tarifs réduits presque partout pour les retraités, séniors...

Gastronomie

L'Espagne nous livre aussi une cuisine raffinée, ce qui, avouez-le, ne gâche rien ! Les traditionnels tapas sont incontournables mais la gastronomie espagnole est caractérisée par une grande variété.

Là, aussi les spécificités régionales sont omniprésentes.

Paëlla,                  tapas,

 

 

 

jambon ibérique

              empanadas

fruits de mers

                  et crustacés

 

 

 

salades, préparations à la plancha, toro  ....sangria, ….

En cadeau: Vous avez un projet de ferronnerie ?  alors voici quelques modèles

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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 15:34

 Argentine couleurs et splendeurs                                                                      Février Mars 2018

Patagonie, Terre de Feu... qui n'a jamais rêvé de cette destination ?

Une hésitation entre 2 voyages, un mail de co-voyageurs à Cuba, une fin d’été là bas, l’hiver chez nous, et nous voila partis au bout du monde en Argentine.

Un pays immense, le 8ème mondial, fascinant pour la diversité de ses paysages époustouflants pour qui aime la nature. Il s’étire dans toute la partie sud de l'Amérique, il est hors norme. Face aux grandes mégapoles telle que Buenos Aires qui totalise à elle seule un tiers de la population, la nature s'exprime par la démesure et une incroyable richesse.

C’est une terre de contraste entre feu et glace, canyons, forêt tropicale, pampa, chutes d’eau, glaciers… C’est aussi une aventure incroyable avec la rencontre des gauchos. Elle séduit également par sa culture et son histoire, sa faune et sa flore très variée.

Ajoutez à cela l’un des meilleurs vins du monde, un bon steak, un tango, et vous obtenez tous les ingrédients pour un voyage inoubliable.

Décollons ensemble pour découvrir ces paysages à couper le souffle.

Ce récit de voyage (comme les autres) ne se veut pas pédagogique, complet ou ethnologique et n'a pas vocation à remplacer votre guide de voyage traditionnel. Il veut juste transmettre des impressions, purement subjectives sur des lieux, des événements, des personnages, des anecdotes….

 

Lyon – Madrid – Buenos Aires (vols) 

C’est avec le froid vif que nous partons de la Drôme pour Lyon puis Madrid en 1h30 de vol. Comme prévu, à Madrid, retrouvailles avec  4 voyageurs de « la familia de Cuba ». L’A320  d’Iberia décolle pour Buenos Aires.

Buenos Aires

Atterrissage à l’aéroport international Ministro Pistarini 13 h plus tard et 4 h de décalage horaire. Il est 8 h du matin, Cecilia nous attend, les parkas et polaires vont  rejoindre provisoirement les valises, il fait plus de 30° ici. Pas de répit, c’est parti pour une visite du centre ville, l’hôtel est à côté de la place de Mayo.

Véritable symbole de l'identité argentine, la place de Mai est la plus importante du pays, elle est flanquée de monuments historiques. Elle accueille nombre de manifestations politiques et célébrations nationales qui rythment la vie des Argentins. En son centre s'élève la Pirámide de Mayo, un obélisque érigé en 1811 pour commémorer le premier anniversaire de l'indépendance.

En raison des travaux, les "Mères de la place de Mai" ne peuvent  pas effectuer leur ronde hebdomadaire. Restent seulement les banderoles autour de la pyramide.

L'imposante cathédrale, avec son allure de temple grec

abrite en son sein la dépouille du grand Libérateur de l’Argentine et héros des indépendances sud-américaines, le Général José de San Martin.

 

Un mausolée lui est dédié, toutes les deux heures, les deux soldats de garde républicaine sont relevés.

Sur le côté ouest se trouve la Casa Rosada, l'édifice présidentiel du XIXe siècle à la couleur emblématique.

Le quartier mythique La Boca et son célèbre stade pour les footeux.

Le peintre Quinquela Martin, qui est né et a vécu à la Boca, est à l’origine du mouvement. 

Dans les années 20, il achète une maison et invite les habitants du quartier à venir la peindre.

Depuis, beaucoup de maisons du quartier sont colorées, en particulier dans les  rues les plus touristiques qui forment le Caminito.

De nombreux peintres de rue proposent leurs œuvres, ils ont installé leurs ateliers autour des petites cours intérieures.

 

 

 

 

 

La vedette du foot Argentin est au balcon

il nous salue

 

 

 

 

 

 

 

 

Le cimetière historique de la Recoleta, plus petit que son équivalent parisien « Le Père Lachaise », est un vrai labyrinthe et l’on peut facilement s’y perdre.

Nous découvrons la beauté des ornements des caveaux et autres mausolées ainsi que la richesse des histoires que ces derniers racontent. C’est comme visiter un musée à ciel ouvert.

La tombe qui attire le plus de visiteurs est bien évidemment celle d’Evita. Eva Perón, première épouse du président Juan Perón. Elle était très appréciée  du peuple argentin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S’il est un passage obligé pour les voyageurs, c’est bien au nostalgique et traditionnel café Tortoni qu’il faut aller.

 

Ce lieu mythique a été fondé en 1858 par un français, c’est le café le plus vieux d’Argentine. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est également un lieu chargé d’histoire par les personnes qui l’on fréquenté : des intellectuels, des politiciens, des artistes, dont Albert Einstein, Carlos Gardel,

le coureur automobile Fangio, ou encore Juan Carlos Ier d’Espagne.

Buenos Aires – Ushuaïa

Petite collation matinale, l’avion (vol 3 h30) n’attend pas pour rejoindre Ushuaïa.

Surprenant pour un aéroport, le personnel ne trouve pas la clef pour que nous puissions rentrer  !

C’est avec un peu d’émotion et d’excitation que  nous arrivons  dans cette ville mythique qui n’a rien d’exceptionnel si ce n’est sa situation géographique.

Ici c’est Nelva qui nous accueille «Bienvenidos a la Cuidad mas austral del Mundo »

Elle nous emmène au bagne après quelques arrêts photos de la baie. .

Pour nous pas de fouille, il s'agit de la prison d’Ushuaïa. Édifiée il y a 114 ans, cette prison est devenue la destination finale pour les criminels les plus dangereux de l'Argentine.

La prison « du bout du monde » a fonctionné de 1902 à 1947.  La ville d’Ushuaïa a été créée grâce aux commerçants et à l'administration pénitentiaire. L'essentiel de la population était constituée de prisonniers et de gardiens.

Cet établissement pénitentiaire était le centre de la vie urbaine. Il abritait des détenus purgeant leur peine à perpétuité; mais aussi quelques politiques.

Au musée on peut voir un des anciens phare du bout du monde.

Au bord du canal de Beagle, les drapeaux de l'Argentine et de la Terre de feu.

Le soleil est de la partie, photos obligatoires devant le panneau de la fin du monde …

Non loin de là, se trouve la boite à lettre et « bureau » de poste le plus austral du monde.

Les baies de  Lapataia et Ensenada se trouvent dans le parc national de la Terre de Feu en Patagonie argentine.

Petite randonnée jusqu’au belvédère dans la forêt, beaux panoramas sur l’ile Redonda et la Laguna Verde.

Ces paysages de bout du monde ont des sommets enneigés dont certains  font partis du Chili.

Dans la forêt des lingas, faux-hêtres, appelés ici guindos… Certaines plantes semi-parasites appelées “lampions chinois” abondent sur leurs branches. (ci-dessous)

La baie est vitale pour la vie de la ville, car elle permet des échanges maritimes avec la capitale, c’est aussi une source de revenu avec la pêche.

C'est également un endroit privilégié pour la faune et la flore : aigle, oie de Magellan, impossible de tous les citer et de mettre toutes les photos...

Les jours sont grands ici, c’est en fin de journée et en catamaran que nous partons en excursion sur le canal de Beagle. Ce détroit sépare les îles de l’archipel de la Terre de Feu

Il est  bien connu par les grands navigateurs qui passent un peu plus bas par le Cap Horn.

 Il nous permet d’approcher au plus près les iles, l’île de los Pajaros ou des Oiseaux,

aux cormorans,  aux phoques, albatros, lions de mer...

Les lions de mer grognent au milieu de leur harem, ils posent pour la photo

Le phare Les Eclaireurs a été construit par les français en 1920.

Ushuaia – El Calafate

Petite visite de la ville et de ses environs, merci Nelva pour le « Legui » et ta générosité

Un nouveau vol d'1 h nous attend pour El Calafate. Les vues d’avion sur le lac sont magnifiques à l’atterrissage.  Monica prend le relais et nous emmène à l’hôtel en bord du lac, superbe vue depuis la chambre, l’eau est d’un bleu intense, les argentins l’appelle « dulce de glaciar » en comparaison au dulce de leche.

Situé à l’écart de la ville dans un paysage lunaire, le  glaciarium est récent, le bâtiment est futuriste et ultra moderne.

Le centre est dédié à l’observation des glaciers patagons et à leur évolution.

C’est le  premier centre glaciologique d’Amérique latine qui raconte l’histoire des glaciers, tout en l’interprétant.

Il raconte aussi l’histoire des vaillants explorateurs et scientifiques qui se sont aventurés à leur découverte.

Il est une introduction parfaite à la visite du parc national des glaciers ou " parc de los glaciares ".

Nous allons y consacrer les 2 jours suivants.  

El Calafate, croisière Upsala – Spegazzini  

Habillés chaudement, c’est parti pour la navigation sur le Lago Argentino, le 3 ème plus grand lac d’Amérique du Sud, le plus austral.

Il est à 187 m d’altitude.  Nous allons vers le glacier Upsala.

Le bateau se faufile entre les icebergs, monstres de glaces aux couleurs blanches et bleutées surprenantes, pour s'approcher des glaciers tombant dans le lac.

Ils sont de plus en plus nombreux, de plus en plus gros.

Le spectacle est tel que nous en oublions le froid.

Cela parait irréel et l’on se sent bien petit face à ces monstres de glace

que nous approchons de près, mais un peu gros pour l'apéro !!!

Après celui d’Upsala, nous approchons le glacier Spegazzini.

Si sa surface est relativement modeste, il est celui dont le front glaciaire est le plus élevé : de 80 à 120 m de haut, sachant qu’il y en a plus dessous.

Sur  le retour vues sur d'autres glaciers...

Petite virée en ville pour  achats et visite, retour avec la navette corbillard de l’hôtel, rigolade assurée!!!

 El Calafate – Perito Moreno El Calafate

Comme la veille, c’est habillés chaudement que nous partons en croisière pour la visite au plus près du glacier Perito Moreno

un des seuls glaciers au monde qui continue son avancée  (2 m par jour).

Son front de 70 m de haut

s’étend sur 2 km côté sud et 2.500 km côté nord, du front au sommet = 30 km.

Quelques personnes marchent sur le glacier

Toujours des couleurs bleutées

On devine le point de la prochaine  rupture...ci-dessous à droite

 

Nous quittons le côté sud du glacier..

Nous venons face à la partie centrale,

4 km de passerelles nous permettent de l'approcher de près

et d’apprécier les dimensions de ce géant de glace bleu

 

Nous l'entendons craquer, des blocs se détachent, s’effondrent dans l’eau générant de grosses vagues.

 

C’est un être vivant, en perpétuel mouvement.

Ces passerelles nous emmènent au restaurant , non sans admirer au passage les fleurs de Notro.

La rupture est annoncée pour les jours à venir, la dernière  a eu lieu en 2016.

Une dernière part de "meringues" pour la route !

un dernier regard...

  

El Calafate Buenos Aires Salta

Merci  Monica pour ta bonne humeur et ton dynamisme

Envol pour Salta via Buenos Aires,(vols 3 h+ 2 h)

Maryté prend la relève.

Ce soir  animation folklorique « Zamba » dans une peña,  avec belles tenues de gauchos.

Salta est située sur la mythique route 40, au nord du pays.

Salta  Cafayate Salta    400 km

Ce matin c’est la reprise de l’école pour les petits argentins. Le soir les parents font la queue dans les magasins « Papa Noël » avec la liste des fournitures scolaires.

Pour nous c’est le départ par la RN 68, de la traversée du Cañon de las Conchas  et ses formations de grès rouge.

La Quebrada de las Conchas (nommée également la Quebrada de Cafayate) est un long canyon creusé par le temps,

dont les strates géologiques ont été sculptées en étranges formations rocheuses aux noms évocateurs: los Castillos, El Obelisco, El Fraile, El Sapo (le crapaud), la Garganta del Diablo (la Gorge du diable).

A Cafayate, arrêt dans un magasin artisanal

Pas courant, du change de pesos dans une pharmacie,

Une première dégustation de vins à la cave Domingo.

Après le repas, re dégustation à la bodéga ou cave à vins Piattelli.

 

Le décollage des étiquettes est devenu contagieux, la collection de « Malbec et Torontes » va être complète !
 

8ème producteur mondial de vin, l’Argentine ne tarit pas d’éloges sur son vignoble le plus haut du monde. Entre 1000 et 3000 mètres d’altitude, Cafayate, profite d’un microclimat particulier.

La cathédrale Nuestra Señora del Rosario, construite à la fin du XIXe siècle, est l’une des rares à posséder cinq nefs. Retour vers Salta,  arrêt toilette avec rideaux : original !

et toujours de  beaux paysages colorés

Salta  Salinas grandes  Salta     500 km  

Ce matin, nous prenons la route en direction de la Bolivie...

La végétation est principalement faite de cactus

Les Salinas grandes sont situées sur les hauts plateaux de la province de Jujuy à environ 3350 m d’altitude après avoir passé le col à plus de 4170 m.

Les seules rencontres sont des lamas, guanacos ..

Nous arrivons devant un paysage étonnant : "las salinas grandes", ancien lac de sel.

Un désert de sel sur une grande plaine d’altitude ! La lumière, les reflets permettent aux photographes de s'amuser

Ces salines naturelles, de formation volcanique, sont exploitées pour la récolte du sel.

Il s’agit d’une épaisseur d’environ 30 cm sur 212 km2.

La blancheur du sel et le ciel bleu forment un paysage saisissant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour vers le village indien de Purmamarca (village du lion en Quechua).

 

Sur la place, l'artisanat coloré nous rappelle notre voyage au Pérou, Bolivie…

Nous sommes marcheurs, les 2  belvédères nous attirent

et nous  permettent de prendre de belles photos du célèbre Cerro de los Siete Colores dont la gamme s’étend du beige au violet.

Un pont en fer et une petite route mène à  Tilcara,

Une montée à pied  permet d'accéder à la forteresse inca « la Pucara »

les maisons ont une charpente en cactus

La forteresse couronne une colline au milieu de la vallée.

La vue sur un cimetière permet également de voir

la « Paleta del Pintor »

Ses couches géologiques en strates donnent à la montagne une allure de tableau.

Salta -  Iguaçu                                                                 

A Salta  sur la place du 9 de Julio, on trouve des Ceiba Speciosa dit "arbres ivres ou borrracho"  parce que le tronc est en forme de bouteille.

 

 

 

Sur la place s'y dresse la cathédrale de la Vierge du Miracle.

Nous découvrons l'extérieur néoclassique baroque rose bonbon et l'intérieur tout en dorure et fresques colorées.

Ancien bâtiment colonial des pouvoirs publics ci-dessous

La cathédrale forme un ensemble avec le palais archiépiscopal, résidence de l'archevêque.

Les écoliers du public ont un uniforme blanc

Envie de couleurs, d’odeurs,  nous voici au marché couvert dans les rues piétonnes : épices,

fruits (pêches, raisins...)  légumes,

fromages, viandes, pâtisseries, vêtements, artisanats, mais aussi feuilles de coca…

il est complet et animé. Nous ne sommes pas très loin de la Bolivie pour la coca et les tissus.

A deux pas de la place, l'église San Francisco de couleur rouge et ocre est le bâtiment le plus frappant de Salta.

L’exubérante façade est dominée par une tour de 54 m de haut.

Fin de visite avec le palais de justice.

Au revoir Maryté, après 1h30 de vol, de l'avion nous apercevons les chutes d'Iguaçu.

Olà Goya : douane argentine puis Brésilienne, nous dormons au Brésil pour 2 nuits.

Iguaçu  côté Argentine 

Douane un peu longue cette fois ci, nous sommes toutefois à l’heure pour le premier train écologique à la petite gare de Cataratas.

 

 

 

Arriver tôt le matin permet d’éviter la foule. La journée est consacrée aux chutes d’Iguaçu côté Argentine

 

 

 

C' est un ensemble incroyable de 275 cascades situées les unes à côté des autres sur un front de
3 km de long. Ce front en forme de fer à cheval est partagé entre l'Argentine et le Brésil, la plus grande partie se trouvant en Argentine.

 

 

Nous commençons par le parcours de la Garganta del Diablo et ses 2,200 km de passerelles (A/R).

Elles font partie des chutes d'eau les plus spectaculaires du monde. Se retrouver entouré de cette impressionnante masse d'eau qui se déverse dans un grondement assourdissant est une expérience inoubliable.

Ces chutes interrompent le cours de la rivière Iguaçu, affluent du Paraná, entre l'État brésilien du Paraná et la province argentine de Misiones. Elles se trouvent au cœur d'une luxuriante forêt subtropicale humide qui renferme plus de 2 000 espèces de plantes ainsi qu'une faune incroyable (coatis, papillons, singes…)

La plus haute cascade atteint les 80 m de hauteur.

On l'appelle la Garganta del Diablo en espagnol.  

L'ensemble déverse jusqu'à six millions de litres d'eau (soit six mille tonnes) par seconde.

Le sentier en boucle appelé "Circuito Superior"  fait environ 700 m de long et mène à plusieurs points de vue placés au-dessus des cascades,

notamment celles de Bossetti, Eva, Adán, Bernabé Mendez et Mbiguá.

De là, la vue est grandiose et l'on se sent très petit devant cette eau rugissante qui se jette dans le paysage !

Après un repas asado (grillades) et la mise en maillot de bain (tenue conseillée), un camion nous conduit au petit port à travers une nature luxuriante (attention moustiques)

ou nous embarquons sur un zodiac pour nous approcher progressivement des chutes,

Trempages garantis.

Certains passages semblent faire "nettoyeur haute pression "

Au retour, nous terminons la visite par le circuit inférieur.

Le sentier en boucle appelé "Circuito Inferior"  fait environ 1,4 km ;

il permet de se rendre au bas des cascades.

Les arcs-en-ciel sont un plaisir pour les yeux et les photographes

La passerelle qui atteint le bas de Salto Bossetti permet d'avoir une vue très impressionnante ainsi qu’une nouvelle douche.

Dans la journée c’est 15 000 pas fait sur les  passerelles. Les coatis,

singes

s’en donnent à cœur joie. De partout des papillons..

et des fleurs dont le gingembre blanc non comestible.

En ce moment, les chutes sont à 2500 M3/S la moyenne étant à 1750 M3/S

Brésil oblige, ce soir apéro Caipirinha (cachaça, citron vert, glaçons….)

Iguaçu  côté Brésilien  -  Buenos   Aires 

Aujourd’hui découverte des chutes côté Brésilien. Ici aussi beaucoup de coatis, de papillons et certainement de moustiques !

Une fois les billets d'entrée achetés, il faut obligatoirement embarquer dans l'un des bus panoramiques pour faire l’aller-retour sur la route qui traverse la jungle. 

Un sentier longe les cascades sur environ 1 km.

Nous découvrons sous un autre angle le garganto..

En poursuivant sur ce sentier, nous rejoignons une longue passerelle placée au-dessus de l'eau, elle permet d'atteindre le haut de la Salto Santa Maria.

Vêtement de pluie conseillé car selon le vent on  se fait mouiller.

Encore un peu plus loin, un superbe point de vue donne sur les cascades Très Mosqueteros et Dos Mosqueteros. Ces cascades se trouvent côté argentin, mais la vue que nous avons d'ici est unique ! Sur la droite des cascades se trouve l'île San Martín.

L'impressionnante cascade Salto Floriano, haute d'environ 40 m, est visible depuis le haut, mais aussi du bas que l'on peut atteindre soit par un escalier, soit par un ascenseur.

Les coatis jouent comme en Argentine...

Nous nous sentons tout petit devant cette puissance de la nature. Ce condor nous le confirme.

Le côté brésilien permet d’avoir une vue globale des chutes tandis que le côté argentin permet d’être au cœur de l’action et de ressentir d’avantages la puissance des chutes.

 

Le site est classé 7 ème merveille naturelle du monde

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lunch box à la main, nous passons les contrôles de l’avion qui nous emmène à Buenos Aires, obrigado Goya pour ton efficacité

2 h plus tard, atterrissage à Buenos Aires.

Marco nous attend, direction la pampa argentine. 130 km nous séparent de l’estancia pour découvrir le monde des gauchos qui a inspiré les artistes argentins.

Le spectacle est magnifique, dommage il fait presque nuit, en raison d’une nouvelle réglementation pour les bus et les valises…

Un bivouac sous la tente, des chants traditionnels autour du feu de camp, un copieux  asado, la soirée sous les étoiles …

 

Buenos Aires

A une heure au nord de Buenos Aires, nous découvrons le delta du Tigre surnommée la Venise de Buenos Aires.

Le rio Paraná, second plus grand fleuve d'Amérique du Sud, compte parmi ses nombreux affluents le célèbre rio Iguazu.

Il termine sa course vers l'Atlantique par un delta qui se jette dans le Rio de la Plata.

Ce delta est parcouru par des centaines de kilomètres de cours d'eau qui forment un labyrinthe d'îles et d'îlots d'une superficie de plus de 17500 km².

Tous ces rios servent de voies de communication pour les presque 4000 habitants du delta qui se déplacent en bateau. On peut y voir la maison du fondateur de la ville.(sous verre)

Une navigation en  bateau-bus appelé « lancha » nous fait découvrir un lieu enchanteur, un véritable havre de paix, loin de la pollution et du bruit de la capitale.

La plupart des petites maisons traditionnelles sont construites sur pilotis. Chaque maison a son propre embarcadère.

Le Puerto de Frutos est un marché coloré et animé, il est très prisé des locaux.

Ancien marché aux fruits, on y trouve aujourd'hui principalement des objets de décoration en osier, des vanneries, des tissus rustiques, des liqueurs, confitures, miel et des bijoux de pacotille, mais aussi des restaurants, bars…sans oublier les posters des footballeurs.

Arrivés assez tôt dans la capitale, nous effectuons un tour à pied jusqu'à la place de Mai puis l'obélisque.....

Symbole de la capitale argentine, l’Obélisque domine la plus large avenue du monde, la Avenida 9 de Julio au bord de laquelle se dressent de nombreux édifices emblématiques de la ville. C’est en 1936 que l’obélisque de Buenos Aires fut érigé. Sa hauteur est de 67,50 mètres.

Non loin de là,  le bâtiment du ministère de la santé avec le portrait de Eva "Evita" Duarte Peron, surement la plus célèbre femme argentine, actrice et femme politique morte prématurément à 33 ans.

Des anniversaires, une nouvelle dégustation de vins, un repas spectacle tango de grande qualité  le soir tout près de l’hôtel pour notre dernière soirée.

Buenos Aires – France

Afin de résoudre le problème du poids des valises en vols intérieurs,  achats en dernière minute pour les souvenirs.

Comme tous les dimanches, la Feria  autrefois cantonnée à la Plaza Dorrego

s'étire sur des kilomètres, dans toutes les rues environnantes du centre ville, jusqu'à la place Mayo. S'y trouvent aussi un quartier d'antiquaires, des échoppes originales, des anciens cafés...

Pour n'en citer que quelques uns : vendeurs de bombillas, calebasses, accessoires à maté

Marchand de Rhodochrosite pierre nationale d'Argentine.

Au centre, statue de Mafalda dans la calle Chile. Personnage de bande dessinée, Mafalda est une petite fille curieuse et intelligente pour son age.

Le quartier de San Telmo est intéressant pour ceux qui s’intéressent à l’histoire.

La cathédrale orthodoxe russe est une œuvre réalisée entre 1898 et 1901. Elle reprend le style d’architecture russo-byzantin du XVIIème siècle.

De son côté, le parc Lezama est lui aussi très riche, c’est un havre de paix.

Des sculptures, dont celle de Romulo y Remo mais aussi la collection de grands vases et d’amphores, en passant par ses monuments (la Vénus) jusqu’aux miradors et son amphithéâtre. Le monument qui se détache est  celui de Don Pedro de Mendoza, premier fondateur de la ville de Buenos Aires.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, il est l’heure d’aller à l’aéroport après 1700 km parcourus en bus +  13 H avion  soit 7600 km (en vols intérieurs)

Gracias Marco et adios l'Argentine

 France

Nuit dans l’avion.

La rupture du glacier Perito Moreno a  lieu pendant notre vol, dans la nuit, sans touristes au grand dam des Argentins…

Photo prise la veille avant la rupture

Dans la nuit, la rupture et voilà le résultat le lendemain

Merci à notre guide Monica qui nous a passé ces photos

CONCLUSION

Un voyage en Argentine c’est au minimum un site exceptionnel par jour.

Difficile d’exprimer l’émotion qui nous  étreint devant le Perito Moreno qui gémit et craque.

A Iguazu, se retrouver entouré de cette impressionnante masse d'eau qui se déverse dans un grondement assourdissant qui augmente au rythme du Boléro de Ravel au fur et à mesure que nous approchons, est une expérience inoubliable.

Inversement, nous avons savouré le calme des grands espaces tels que les  canyons, le désert de sel, la pampa….

Terre de contrastes, l’Argentine se vante de réunir les extrêmes dans un seul et même pays. Cela revient à faire plusieurs voyages en un au final.

Nous espérons que ce récit vous aura donné envie d’y aller ou d'y retourner.

Il est certain qu’un voyage n’est pas suffisant pour connaitre un pays aussi grand.

Celui là avait l’avantage de découvrir les points forts avec le moins de temps perdus sur les routes en privilégiant des vols intérieurs.

 

Remerciements :

A  nos guides locaux :

Cécilia,        Nelva,        Monica,        Maryté,       Goya        et   Marco  

Vos compétences professionnelles, vos bonnes pratique des langues  … nous ont permis de

découvrir et d’aimer ce beau et grand pays à travers son histoire, sa culture, ses traditions,  ses paysages exceptionnels, sa cuisine…..  la plus part du temps dans les meilleures conditions possibles.

Merci à tous d’avoir contribué  à ces souvenirs et images inoubliables. Merci également  aux équipes d’Amahuaca Argentine, ainsi qu'à nos nombreux chauffeurs sympathiques et efficaces.

 

Ces guides francophones peuvent construire votre voyage, pour les joindre

en enlevant xyz mis pour anti spam en tête des adresses mail:

 

Cecilia Requeni guide Buenos Aires        xyzcrequeni@gmail.com

Marco               guide Buenos Aires       xyzmarcoperisi@yahoo.com

Maryte Acuna  guide Salta                    xyzMarytedesalta17@gmail.com

Monica Grau     guide El calafate           xyzmoniggrau@gmail.com

Nelva Rossotti guide Ushuaia                xyznelvaushu@yahoo.com.ar

Goya Melo       guide Bresil                    xyzgoyamelo@hotmail.com

 

.

 

Cuisine :

La cuisine argentine est avant tout à base de viande de bœuf, agneau (mouton)…

 

 

 

Poissons : crabe, araignée de mer, truite…

 

 

Quelques spécialités :

les Empanadas,

 

 

 

 

les tamales…..

 

 

 

 

L’asado (viande grillée), est très rependue, churipan et milanesa, les spécialités à base de viande sont nombreuses

 

 

Quelques desserts:

Flan de quinoa, le dulce de leche, la confiture d’une sorte de myrtille d’El Calafate

 

 

Boissons :

Le vin rouge (Malbec) blanc (Torrontes) pour les plus connus,

 

le maté,la bière, le Fernet Branca (boisson d’origine italienne)

 

Influences italiennes (pizzas, pates raviolis…)

 

Lectures

 

- Guide Michelin Argentine

- Martin Fierro

- Gauchos de Patagonie  : Bourseiller Philippe-Chaix J.François

- Le livre de Sable  :  Borges Jorge Luis

- En Patagonie, Retour en Patagonie  : Chatwin Bruce et Théroux Paul

- Argentine rebelle, Un laboratoire de contre-pouvoirs : Hérard Daniel et Raimbeau Cécile

- la Patagonie en tandem  : Elodie et Sylvain Dubourg

 

Levé de soleil

Informations générales

Superficie : = 5 fois la France, 6 régions géographiques

Superficie de la Patagonie = 40% du pays

Ushuaïa est à 1000 km de l'Antartique

Population totale :  44 millions d’habitants
 

Capitale : Buenos Aires 17 millions habitants

Grandes Villes :   Cordoba, Rosario, Mendoza, San Miguel de Tucuman, La Plata, Salta…..

Langue officielle :  Espagnol

Monnaie officielle : Peso argentin

Religion officielle :  Catholique à 92%

Ressources : viandes (3 ème mondial en bœuf), vins (5 ème mondial), céréales, tourisme, automobile,


Infos pratiques :

Vols intérieurs : Cie Aerolineas Argentinas : poids des bagages 15 kg

Electricité: 220 volts, pas de problème de prises

Cartes postales et timbres = très chers -  délais d'acheminement = très longs

Tenue vestimentaire: il ne faut pas la même dans la région subtropicale au nord-est  que pour affronter le froid de la  Patagonie ou des glaciers dans la pointe sud.

 

Passeport :

Tout voyageur doit posséder un passeport valable 6 mois minimum avant la date d’expiration

Internet : Wifi dans les hôtels, restaurants.

Sports : Football, tennis, pollo….

Notre parcours

 

La presse en parle

Journal Le Crestois

Journal Le Crestois


 
Argentine couleurs et splendeurs
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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 13:29

Aout - Septembre  2017

Depuis longtemps, nous souhaitions aller en Sicile, nous avions déjà cartes et guides. Plus grande île de la Méditerranée, la Sicile semble géographiquement marquée par le chiffre 3 avec ses 3 pointes lui donnant une forme de triangle, ses 3 principales chaînes de montagnes, les 3 mers qui l’entoure, les 3 km du détroit de Messine la séparant du sud de la botte italienne.

C'est est une région autonome d'Italie, son chef-lieu est Palerme.  C'est la région la plus étendue. Elle est également la seule région italienne à compter deux des dix villes les plus peuplées du pays : Palerme et Catane.

Le drapeau de la Sicile, la gorgone à trois jambes (Trinacria), représente les trois pointes de l'île, pointe ouest de Trapani-Marsala, pointe nord-est de Messine et pointe sud-est de Syracuse.

En Sicile,  impossible d’ignorer les volcans. L’Etna est le plus grand de l’archipel et le plus grand d’Europe. Mais l’Etna n’est pas le seul volcan sur ces îles, le Stromboli et le Vulcano dans les Lipari fascinent également à chacun de leur réveil.
Oublions ce que l’on associe en premier lieu à la Sicile : la mafia, Al Capone et le grand classique du cinéma « Le Parrain », partez avec nous à la découverte de cette ile et de ses habitants  plus accueillants que l’on ne pense.

Ce récit de voyage en camping car (comme les autres) ne se veut pas pédagogique, complet ou ethnologique et n'a pas vocation à remplacer votre guide de voyage traditionnel. Il veut juste transmettre des impressions, purement subjectives sur des lieux, des événements, des personnages ….

En fin d'article Informations pratiques Aires CC, parking,.....

Drôme – Borgo San Dalmazzo Cunéo 315 km

Cap à l’Est puis au Sud vers 11 h le matin,  direction l’Italie par le col de Cabre, pause repas à Luc en Diois, puis Barcelonnette pour plein de gasoil moins cher. Petit arrêt au col de Larche,

descente des nombreux lacets, nuit à Borgo San Dalmazzo, juste avant Cunéo, sur l’aire à côté de la voie ferrée et des stades ou se déroulent entrainements et matchs.

Borgo San Dalmazzo - Scarlino 445 km

Après une nuit sans train, cap au Sud, objectif du jour encore cette année, rejoindre les enfants en vacances à Scarlino en Toscane.

Ce village est en contact avec notre ville jumelle en Allemagne.

Petite visite du village médiéval, son château, ses ruelles

puis détente en famille à la piscine du camping. Happy birthday Christèle, la nuit sur le parking du château éclairé est très calme.

Scarlino Paestum 551km

Dernier regard sur le château avant un long trajet

Nous arrivons au palais royal de Caserte ou « Reggia Di Caserta » (12€ château + parc) situé au nord de Naples.

Le palais royal de Caserte fut une résidence de la famille royale des Bourbons de Naples.

Parfois appelé la Versailles de l’Italie, le monument compte non seulement un somptueux palais vaste de 61 000 M2, mais aussi un grand parc et jardin aquatique, des bois et des pavillons de chasse. C'est la plus grande résidence royale dans le monde.

C’est un des monuments italiens les plus visités, dont le jardin est un des plus vastes de la Campanie. Une véritable randonnée nous attend.

Il est inscrit su patrimoine de l’humanité par l’Unesco.

L’édifice est structuré autour de quatre grandes cours internes. Le parc, inspiré de ceux de Louis XIV, fut aussi imaginé et réalisé par Vanvitelli. Celui-ci s’étend sur 120 hectares, une partie gravit la colline. Une longue allée, qui fait face à la façade arrière du palais, est agrémentée de fontaines, bassins et cascades.
Afin d’alimenter en eau les bassins, un aqueduc long de plusieurs kilomètres fut réalisé. Les  salles sont finement décorées et l'on en compte plus de 1200 !

L'année dernière nous n’avions pas vu les temples de Paestum éclairés,

afin de réparer cela, c’est sous les oliviers du même agritourisme que nous passons la nuit

Promenade jusqu’aux temples "by night", avec en prime un feu d’artifice.

Paestum - Palmi  451 km

L’agritourisme possède un bon parc de bufflonnes pour faire la mozzarella, nous allons leur faire un petit coucou.

 cap au sud par autoroute gratuite, jusqu’à la sortie Paola pour longer la côte.

Arrêt à Tropéa en Calabre, le village est perché sur une falaise qui surplombe la plage bondée.

Sur l'îlot face au village se dresse le sanctuaire bénédictin de Santa Maria dell'Isola.  Le tour du capo Vaticano s’avère galère, la route est étroite, nous devons rabattre les rétros dans un village. A Palmi, nous sommes en bord de plage pour la nuit, face au Sromboli, la mer est bonne, la baignade s'impose.

Palmi – Sapienza ETNA  164 km

 

 

La Sicile est en vue. A San Giovanni, à 10 h du matin, un bateau nous fait traverser le détroit de Messine en une petite demi heure (le fourgon + 2 personnes A/R = 96 € au lieu de 58 € simple aller).

L’office de tourisme de Messine confirme,  la météo sera bonne pour l’Etna demain. Nous profitons de cette chance, et décidons de commencer par le plus grand volcan d’Europe, après avoir visité Taormina sur notre route. Un peu difficile pour le parking (cher pour les CC 20 € pour 4h !!), nous trouvons le long de la route.

Perchée sur une falaise à 200 mètres de hauteur, fondée en 403 av. JC par des exilés grecs de l’île de Naxos, rasée par Syracuse, grecque elle même, mais impérialiste, la ville fût reconstruite et adorée par les romains. Taormina est  un balcon sur la Méditerranée avec différents points de vues  magnifiques.

Dommage que les boutiques de souvenirs, restaurants et bars envahissent les rues de Taormine qui sont un atout touristique de la ville, avec les arriérés gouts architecturaux du passé ibérique, de l’occupation aragonaise, puis castillane et espagnole. Après la cathédrale, et le Duomo de San Nicolo, pas difficile de trouver le théâtre (10€),

il n’y a qu’à suivre la foule.  Il nous déçoit un peu mais nous devenons difficiles après Epidaure et Aspendos.

Il a été  transformé par les Romains au III siècle. Situé dans la partie plus haute de la ville, il donne complètement sur la mer, la baie de Naxos et l' Etna. C’est un des plus beaux panoramas de l’île.

En passant par Giarre, Milo, nous allons pour la nuit au « Rifugio Sapienza » à 1800 m d’altitude.

Nous arrivons vers 17 h, plus personne à la caisse,  pas d’info pour le lendemain, horaires et tarifs du téléphérique, 4X4, guide…. Nous verrons demain matin, en attendant promenade dans les petits cratères juste à côté.

ETNA Sapienza - Oliveri  123 km

Nuit calme et fraiche, un peu avant 9 h, nous sommes les premiers dans le téléphérique pour: 30 € téléphérique + 33 € pour  4X4 et guide obligatoire en haut soit 63 € /pers.

Les conditions météo sont idéales, l’Etna fume, ce n’est plus un rêve, nous sommes à deux pas (plus si nous y allons à pied) du plus grand et majestueux volcan d’Europe. Environ ¼ heure de téléphérique à 2500 m, nous surplombons des torrents de lave,

et en un ¼ heure de 4X4 et nous arrivons à 2920 m,

nous continuons à pied, des étendues noires à pertes de vues…impressionnant.

Avantages d’être sur place : pas de queue ni au téléphérique ni au 4X4 et le matin et toujours plus clair à cette altitude.

Le guide montre et explique les différents cratères, les éruptions de 2001 et 2002 ont laissé des traces...

200 degrés à moins d’1 mètre de profondeur encore à ce jour, déjà 5 éruptions en 2017 la dernière en avril…..

Nous redescendons, les brumes montent et ne regrettons pas notre choix.

Attention à la météo changeante en altitude, l’Etna proche de la mer a souvent la tête dans les nuages, prévoir polaire, parka, bonnes chaussures....  les blocs de laves sont tranchants.

Petit resto ou nous sommes garés avant de reprendre le circuit côté nord en traversant la chaine de montagne Monti Peloritani.

Nuit à Oliveri en bord de mer, sous les pins et eucalyptus après une bonne baignade.

Accueil et échanges sympathiques avec 2 couples de camping caristes Siciliens, petit tour à la foire juste à côté, elle attire beaucoup de monde.

Oliveri - Palerme  194 km

Pour visiter Celafù nous sommes garés au port à l’entrée de la ville.

Promenade dans les rues, la place du duomo et ses mosaïques,

le lavoir médiéval, la vue depuis la mer. Située sur la côte nord à 70 km de Palerme, cette petite ville est blottie sous un promontoire rocheux.

Petit resto poisson, vue sur la mer et les maisons suspendues.

Le GPS est mis sur l’aire Greenpark de Palerme. Nous sommes en plein centre, entre des immeubles donc calme. C’est idéal pour visiter Palerme à pied,

à un ¼ heure du début des rues piétonnes, de la porte et du palais. 

Le Palais des Normands (8 € séniors), autrefois connu comme le Palais Royal, est devenu le siège de l'Assemblée régionale de Sicile

C'est la plus ancienne résidence royale d'Europe, celle des rois de Sicile. Au premier étage se trouve la chapelle Palatine

C’est une basilique à trois nefs dédiée aux saints Pierre et Paul séparées par des colonnes de granit et de marbre, supportées par une structure d’arcs en ogive. Le dôme, le transept et les absides sont entièrement couverts de mosaïques byzantines.

Elles sont parmi les plus importants de Sicile. Les plus anciennes d'entre elles sont celles de la coupole, remontant à la construction originale de 1143. Le plafond en bois des nefs latérales est décoré avec des sculptures et des peintures de style arabe. Ci-dessous salle du conseil régional.

La cathédrale de Palerme, dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, fut édifiée au XIIe siècle.

Elle est marquée par un style arabo-normand, propre à la Sicile. Elle fut construite sur le site d'une ancienne basilique byzantine, devenue une mosquée au IXe siècle, lorsque les sarrasins conquirent la ville. 

La fontaine Pretoria à Palerme est célèbre.

Elle est surnommée fontaine delle vergogne, ou de la honte. Elle date de 1555, elle est célèbre, parce que monumentale, mais également parce qu’elle est composée de nombreuses statues d’hommes nus.

Elle est située juste devant un couvent de chastes dominicaines !!! Celles-ci n’appréciaient pas ce que dévoilait l’œuvre d’art, pas plus que certains habitants d’ailleurs. Elle a donc pris le nom de “fontaine de la honte”. Et, vous ne pouvez le voir sur nos photos, sexes et nez ont été passablement amputés par de chastes mains vengeresses.

C’est déjà beaucoup pour aujourd’hui, plan pris à l’OT juste à côté, retour au CC pour la douche, lessive…

Palerme – San Vito Lo Capo 134 km

Nuit calme et pas trop chaude comme nous le pensions, nous reprenons notre parcours dans Palerme. Les catacombes sont à 10 mm de l’aire. Lieu macabre, les catacombes des capucins sont un labyrinthe de corridors où sont exposées environ 8000 mille momies entièrement vêtues : frères capucins, vierges, enfants, mais aussi médecins, avocats, soldats en grand uniforme...

Les hommes debout, suspendus au mur, et les femmes en général allongées à l'intérieur de niches, ont l'air de nous attendre pour une petite conversation. La momie en meilleur état est celle de Rosalia Lombardo, une fillette de 2 ans décédée en 1920.

Certains corps sont mieux préservés que d'autres, et certains sont figés dans une pose particulière.

Il Capo est l'un des quatre principaux marchés de Palerme, il est très animé.

Ses origines arabes sont manifestes et il vaut bien un détour dans la matinée, lorsque l'effervescence est à son comble.

Il se concentre principalement sur la vente d'aliments et ses étals de poissons sont  renommés.

Nous nous frayons un chemin à travers les rues. Le secret, dans un tel labyrinthe de ruelles, consiste à suivre son instinct, les odeurs, les couleurs…

C’est en visite guidée (5€ séniors) que nous découvrons le Théâtre Massimo de Palerme 1875.

C’est le plus grand théâtre d’Italie et le troisième d’Europe, après le Palais Garnier de Paris et le Staatsoper de Vienne.

C’est un lieu  mythique, 1250 places assises sur 6 niveaux, la loge royale, les salles de répétitions, costumes…

Les Quattro Canti (quatre chants), ou piazza Vigliena, ou Théâtre du Soleil est la place de Palerme se situant à l’intersection des deux rues principales de Palerme : la via Maqueda et le Cassaro (De nos jours Corso Vittorio Emanuele).

Réalisées entre 1609 et 1620, ces 4 façades sont surmontées par les blasons royaux. Les quatre étages se succèdent selon le principe de l’ascension du monde de la nature à celui du ciel. De bas en haut : fontaines, allégories des quatre saisons, statuts de rois, puis les quatre saints de Palerme.

Nous revenons à la fontaine Prétoria avant de parcourir le marché Ballaro tout proche.

C’est le plus vieux marché de Palerme, peu de touristes ici. Les premiers stands sont colorés de fruits et légumes divers,

viennent ensuite les stands de poissons, puis les bouchers, fromagers. S'en suit du bric-à-brac et du broc en stock, des épices, de la vaisselle, de l'électronique, plus l'on s'enfonce dans le Ballaro et plus il prend des allures de souk.

En début de marché, petit resto espadon, retour en longeant la cathédrale…

Monreale est à quelques kms de Palerme. Pour les CC, prendre à gauche avant la ville pour se garer au parking payant (2€/h) par exemple.

Le Monte Reale (Mont Royal) était sous les normands une réserve royale de chasse, avant que Guillaume II y entreprenne la construction d'un monastère.

La cathédrale Santa Maria Nuova, est dédiée à la Vierge Marie, c'est une basilique papale mineure.

Elle est célèbre pour son cloître (6€) et ses mosaïques byzantines.

Le cloître est un carré de 47 mètres de coté.

Ses arcades sont portées par des colonnes jumelées de décoration très variées, mêlant des symboliques chrétiennes et islamiques.

L'intérieur surprend par les 42 mosaïques qui le couvrent entièrement. De style d'inspiration byzantine, elles représentent des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament.

Un mariage se prépare, nous ne sommes pas invités pour cause de tenue. Retour sur la côte par Castellammare del golfo,

La route traverse un massif truffé de carrières de marbre.

Nuit à San Vito Lo Capo, au parking de plage avant la ville côté ouest du cap. Un petit train fait la navette entre la plage et le parking.

San Vito Lo Capo – Villagio San Téodoro 144 km

Il a fait très chaud cette nuit, tempête de sable rouge le matin. Une impression d’avoir repeint le CC, l’intérieur a pris aussi le temps de tout fermer. Nous montons à Erice qui est encore dans la brume à plus de 750 m d’altitude garés juste à l’entrée.

Erice est un des plus beaux villages de Sicile. Il surplombe le littoral entre Trapani et les îles Egades à l’est et la péninsule de San Vito lo Capo.

Avec son labyrinthe de ruelles pavées et de bâtiments historiques, la chiesa Matrice et son beffroi, les gâteaux de Maria Grammatica....c'est une découverte à ne pas rater.

Magnifique par son patrimoine, ses maisons et palaces, ainsi que par les points de vue exceptionnels par temps clair ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Au sud-est, sur la pointe, se trouve le Castello di Venere une construction normande du XII siècle.

Nous repartons sur Trapani pour petites courses, puis au site archéologique de Segesta. Parking 7€ cc compris navette pour le temple à 2km

Située au milieu d’un paysage désertique, cette ancienne ville grecque semble être défendue par les troupeaux. Il s'agit d'une très ancienne cité grecque érigée par les Elymes, un peuple de l'Antiquité. Ségeste impressionne par son très bon état de conservation, ce qui en fait un des plus beaux sites de Sicile.

Il ne reste aujourd’hui que le temple dorique parfaitement conservé,  de 61 × 26 m, sur lequel se dresse le péristyle formé de 36 colonnes et le théâtre.

Segeste fut la rivale de Selinunte, située à 60 km plus au sud.

Nous nous y attardons avant de rejoindre le théâtre situé 2 km plus haut sur la colline. Pour cela nous prenons une nouvelle navette (1.50€) ( possible à pied)

Le théâtre de 63 m de diamètre date du IIIe siècle avant J.C.

Son orientation vers le nord, contrairement à la plupart des théâtres grecs, est due à la vue splendide des terrasses des collines. Il est superbement restauré, en été des comédiens viennent encore jouer ici des tragédies grecques. Il pouvait contenir plus de trois mille spectateurs. En redescendant, belles vues sur le temple...

Nous laissons Trapani, mais souhaitons absolument faire la route du sel de Trapani à Marsala.

L’itinéraire appelé «la via del sale» est caractérisée par une succession de moulins, de marais salants dans un paysage qui semble sorti d’un livre de Cervantès. 1er arrêt au parking juste à côté du musée du sel à Nubia, sur la route côtière.

Aujourd’hui la fabrication se fait encore à la main, même si l’extraction est mécanique. Une palette de tons de rose, la lagune, le plus grand lagon en Sicile, un paysage unique. De nombreux points de vue d'un paysage dominé par les moulins à vent, avec de petits tas de sel alignés, par des tuiles en terre cuite pour protéger le sel en hiver, et parfois la présence de flamants roses.

A Villagio San Teodoro à côté de la Torre, l’endroit est idéal pour la nuit sauf par vent fort.

Petit resto (fruits de mer, poulpes) juste à côté, le cadre est superbe, c’est parfait.

Villagio San Teodoro – Sciacca  100 km

Poursuite de la magnifique petite route du sel  au programme ce matin, ses moulins, ses salines, ses paysages aux couleurs pastel, ses tas de sel…

jusqu’à Marsala et vin liqueur bien connu.

Le parc archéologique de Selinonte ou Selinunte, (gratuit ce jour là 1er dimanche du mois sinon 6€) est grandiose et remarquable. Sélinonte est le nom que les Romains ont donné à l’antique Selinus grecque. Sa beauté peut être comparée à  Ségeste.

Le site se divise en 4 zones : les Temples de la colline orientale, l’Acropole, la Cité antique et le Sanctuaire. Une des caractéristiques des temples de Sélinonte est qu’ils sont dénombrés par des lettres alphabétiques, étant donné qu’il n’a pas été possible d’individualiser les divinités auxquelles ils étaient consacrés.

Les temples de la partie orientale représentent l’importance de Sélinonte. On se trouve si petits que l'on ne peut croire que ce soit des hommes qui aient remué ces masses énormes, colonnes, chapiteaux...

Le Temple G, dédié à Zeus ou à Apollon, 46 colonnes de 16 m de haut il mesurait en effet 110 m par 50.

Ce temple est le plus monumental et le plus vaste de l’antiquité, comparable à celui du Parthénon d’Athènes. Le Temple F, le plus petit, fut construit en 560 avant J. C. avec un tour de six colonnes sur les façades et de quatorze le long des grands côtés aujourd’hui complètement détruit, ses colonnes cannelées gisent à terre.

Nous reprenons le véhicule pour aller jusqu’à l’Acropole à 1 km. Il était entouré de murs et de puissantes fortifications, de demeures des classes privilégiées, des édifices publics et religieux.

Petite baignade à Sciacca, la mer est agitée, nuit sur le parking de la plage, il fait moins chaud.

Sciacca - Realmonte 140 km

Visite rapide de Sciacca, pas de maisons blanches comme indiqué dans les guides, quelques escaliers en céramique,

achat d’anchois spécialité du coin.

Prochaine étape : Agrigente, petit arrêt au site archéologique d’Eraclea Minoa, les falaises blanches et la belle plage

Garés au parking payant de la vallée des temples, nous effectuons la visite à pied soit 4 km A/R (entrée 10€)   pour aller jusqu'au dernier…. Malgré son nom les temples sont construits sur une crête. Depuis l'entrée principale, on accède à deux secteurs : l'Ouest avec les ruines de l'immense temple de Zeus Olympien et les restes d'autres temples. 

La zone archéologique d'Agrigente est inscrite au patrimoine de l'Unesco : Colonie grecque fondée au VIe siècle av. J.-C, Agrigente est devenue l'une des principales cités du monde méditerranéen.

Les vestiges des magnifiques temples doriques qui dominaient la cité antique, dont une grande partie demeure intacte, témoignent de sa suprématie et de sa fierté. Le temple des Dioscures fut construit vers la fin du V ème s. Détruit par les Carthaginois, il fut reconstruit mais un tremblement de terre en eu raison par la suite.

.  

 L'Est est plus intéressant avec ses trois temples.  Le Temple d'Hercule, le plus ancien temple du site, de style dorique archaïque. Huit des ses colonnes furent relevées.

 

Le temple de la Concorde : construit vers 430 av-JC, c'est le  mieux conservé du site. Il fut converti en basilique chrétienne au VIe siècle.

A Realmonte, l’aire « Scala dei Turchi » est idéale pour la baignade et pour  l’Echelle du Turc. Pour y accéder descendre un bon nombre d'escaliers (qu'il faudra remonter) puis marcher environ 500 m sur la plage.

Un extraordinaire pan de marne (mélange d'argile et de calcaire) blanche et lisse descend en pente douce vers la mer. L'« échelle des Turcs » forme des courbes étroites et sinueuses  révélatrices de l'action de l'eau et du vent. Ce surnom donné à la falaise vient d'une croyance populaire selon laquelle les pirates sarrasins escaladèrent ces rochers après avoir mis à l'abri leurs bateaux dans les petites criques.

Beaucoup de monde pour attendre le coucher de soleil. 

 

Sympathique conversation avec nos voisins du 44, peu de CC français en Sicile, il faut en profiter.

Beau panorama sur la mer pour le  repas du soir.

 

Realmonte –Piazza Amerina  135 km

Nous profitons de la plage ce matin

Les photos de la Scala dei Turchi  avec soleil du matin sont encore plus belles.

Nous quittons la côte, direction Enna surnommée le nombril de la Sicile garés au parking du château.

La vue de la tour du château médiéval est à 360°, belle vue également sur le village de Casasciletta. posé sur le rocher d'en face.

Le Duomo,

La ville médiévale ne nous emballe pas, nous devenons difficile. A quelques kilomètres de Piazza Armérina, le parking de la Villa Romana Del Casale est fermé, l’agritourisme également, son parking fera l'affaire pour la nuit.

Piazza Armerina – Marina di Acate 142 km

13 ° ce matin à 550 m d'altitude, ouverture du parking et de la villa à 9 h (10€),

Garés à l'ombre par le gardien, nous sommes les premiers à l'ouverture.

La splendide villa riche de pavements de mosaïques classée Unesco est une vaste demeure rurale. La villa daterait du  IV ème siècle, elle est très vaste, plus de 3500 M2. Ses incroyables mosaïques sont considérées parmi les plus belles et mieux conservées de leur genre. Son organisation, son aménagement pour la visite est remarquable.

Parmi les plus célèbres : la salle des 10 jeunes femmes en bikinis, le promenoir de la grande chasse 70 m de long, le vestibule du cirque des enfants, la chambre des fruits, la chambre de la scène érotique,

le vestibule du cyclope.....

Mieux vaut y être tôt le matin avant l’arrivée des bus et de la chaleur.

 

Après avoir pris plein les yeux de mosaïques prodigieuses, nous continuons notre périple.

A la sortie de Piazza Armérina, sur notre passage, plein d’eau bonne à boire dans les fontaines (avec gros débit).

Caltagirone, capitale de la céramique, (son nom provient de l'arabe "colline des vases") est également classée Unesco. Un sympathique livreur de pizzas en scooteur nous accompagne pour nous garer. La principale attraction de la ville est l'ascension de l'escalier de 142 marches de Santa Maria del Monte. Chacune des marches est décorée avec différentes céramiques faites à la main.

ses églises, son Duomo, son Kiosque.

 

 

En repartant nous croisons à nouveau les 44 de la veille, retour sur la côte pour la nuit au village de Marina di Acate, difficile de faire plus près de la plage,

des locaux nous donne des fruits, qui a dit que les Siciliens ne sont pas sympas !!

Marina Di Acate – Marina Di Modica 121 km

Un dernier coup d’œil à la maison originale à proximité de notre couchage.

En repartant nous longeons la mer, des serres plastiques à perte de vue comme à Alméria (tomates entre autre pour Alain …)

Passage à Comiso puis Ragusa, le grand parking d’en bas est mal indiqué, galère en ville, un riverain nous autorise à se garer devant chez lui, tout près de l’escalier qui rejoint la vieille ville.

Plan de l’OT en main, nous descendons les 242  marches de la scale, en pensant déjà à la remontée ! De part et d'autre de cette autrefois unique liaison entre les 2 villes, les ruelles cachent des églises et des demeures nobles aux belles façades.

Ragusa ou "une ile dans une l'ile "est située sur une falaise d'environ 550 m. Elle est divisée en 2 zones, la vieille ville reconstruite après le tremblement de terre de 1963 et la partie inférieure appelée "Ibla".  Découverte de la place, l'immense Duomo  est fermé

Nous  allons jusqu’au jardin avant de reprendre des forces au resto "La Piazzetta"

 Il  faut remonter jusque là haut !!!

Coup de coeur pour cette ville, nous ne regrettons pas notre parking qui permet d’avoir une vue aérienne sur la vieille ville.

Escaliers remontés, nous allons à Modica. Un parking facile nous permet d'aller jusqu’au Duomo avant de se poser

A Marina di Modica près de la plage avec douche pour la baignade. La pluie est annoncée pour demain...

Marina Di Modica – Syracuse  69 km

Nous quittons la plage pour faire le tour du Capo Passero, point le plus méridional de la Sicile. Ici se rencontrent les eaux des mers Ionienne et Méditerranée, une impression de bout du monde.

La ville de Noto est un petit bijou du baroque italien. Elle fut rasée et reconstruite après le terrible tremblement de terre de 1693, elle est inscrite également à l'Unesco. Le résultat est impressionnant : ses majestueux palais, l'harmonie de ses places... 

L'artère principale le corso V. Emanuele III est ponctuée de 3 places pourvues chacune de son église. La piazza Municipio est la plus majestueuse et la plus animée;  Il s'y trouve la cathédrale San Nicolo et son géant escalier.

Nous admirons le palais Nicolaci di Villadorata, ses  balcons appuyés sur des consoles aux formes de chevaux, lions, personnages...

Il commence à pleuvoir, repas de midi en bord de mer, courses au supermarché à l’entrée de Syracuse.

 

La pluie est de plus en plus forte, l’orage gronde, les barrières des passages à niveau sont bloquées…

 

Vu la météo, pour visiter Syracuse, partie Ile Ortigia, nous nous garons au parking à proximité du pont Ortigia, avec parapluies, kway, mais il faudrait les bottes. La fontaine sous la pluie

Pour la nuit, nous allons à l’aire CC « Von Platen » pas très bien indiquée dans ce sens là (22€ pour 24h mais dégressif si moins) La pluie se calme enfin le soir.

Syracuse  – Vaccarizzo   192 km

Le soleil est revenu, la matinée est consacrée à la visite du site archéologique de Syracuse (10€) tout près de l’aire CC. Il est situé au nord-ouest de la ville, c'est le berceau d'un nombre impressionnant de vestiges grecs et romains très bien conservés.

La principale attraction est le théâtre grec relativement plat, creusé à même la roche. Il remonte au moins au 5e siècle avant J.-C. Sa cavea est parmi les plus grandes jamais construites : ses 59 gradins pouvaient accueillir jusqu'à 15 000 spectateurs.

Le théâtre est encore utilisé pour un festival de théâtre grec annuel qui se déroule de la mi-mai à la fin juin. (Diamètre 138 m

Les anciennes carrières de pierre (Latomies) sont situées juste au-dessus du faîte du théâtre. Elles ont été utilisées auparavant à des fins beaucoup plus sinistres (prisons, tortures...).

Ne pas manquer la célèbre « Oreille de Denys », voûte en ogive effilée, de 20 m de haut, taillée dans la roche et qui révèle un intérieur qui se prolonge sur environ 65m. L'excellente acoustique digne d'une cathédrale, lui permettait d'entendre leurs conversations de l'extérieur;  pas trop de vocalises aujourd’hui, le soleil est revenu.

L'amphithéâtre romain, construit au 3e siècle après J.C., est également  impressionnant. 198x 22 m. Malheureusement, il n’en reste que les soubassements taillés dans la roche.
Sa fonction est très éloignée de la version grecque. Un trou rectangulaire se trouve au centre et on lui attribue l'un des deux objectifs : servir d'espace pour la machinerie scénique ou de canalisation pour le sang versé !

En ½ heure à pied (navette possible 1€)  retour sur Ortigia refaire quelques photos sous le soleil . Le petit port

les colonnes

le duomo

et sa place, nettement plus beaux avec le ciel bleu.

Petit resto poissons « Le Maregiatta » (cure d’espadon et fruits de mer)

Retour à pied à l’aire Von Platen en passant par le sanctuaire Sanctuario della Madonna delle Lacrime. C'est le sanctuaire le plus récent de la Sicile, mais aussi l'un des plus fréquenté, on y vient du monde entier. C’est une œuvre architecturale contemporaine.

 

Il est temps de chercher un coin pour la nuit, beaucoup de plages privées dans le secteur.

A Vaccarizzo un parking de plage fera l’affaire, la grande plage est un dépôt d’ordures, pas de baignade.

Vaccarizzo - Spadafora  274 km

Catania est la 2 ème ville de Sicile après Palerme. Pour la découvrir, nous trouvons à nous garer sous les arcades de chemins de fer (1€/h) tout près du centre ville. Située aux pentes de l’Etna, Catane a vécu deux catastrophes : des coulées de lave en 1669 qui recouvrèrent les parties basses de la cité, puis un tremblement de terre qui la détruisit en 1693. Plus de 30 000 personnes moururent.

Nous commençons par la piazza del Duomo, qui constitue (comme partout en Sicile) le centre névralgique de la ville. Trônant fièrement au centre de la place, nous photographions l’emblème de la ville : la fontana dell elefante (Fontaine de l’éléphant),

la fontana dell'Almenano.

Cette fontaine représente un éléphant sculptée dans de la lave noire surmontée d’un obélisque égyptien. La légende veut que cette statue détienne le pouvoir d’apaiser les colères de l’Etna. Derrière se trouve la Cattedrale di Sant’Agata. Sur cette place se trouve aussi le Palazzo Municipio.

Le château Ursino est une ancienne forteresse normande qui abrite aujourd’hui le Musée municipal L’amphithéâtre romain, son emplacement au milieu des bâtiments urbains nous surprend. Fin de visite en empruntant la via Etnea,  rue principale et très commençante de la ville.

Nous filons au capo Di Milazzo, impossible de faire une excursion au Stomboli pour cause de météo, le vent est très fort, les bateaux ne sortent pas.

Belles vues au capo Milazzo, nous venons pour la nuit à la plage de Spadafora. Après la baignade, découverte de ce "port" particulier

Encore petit resto poissons (Riva al mare), l’orage se prépare, éclairs ou éruptions sur le Stromboli ??? achats de melons Siciliens ils sont tous bons et pas chers.

Spadafora - Scalea 233 km

Après une bonne nuit mouillée,

Arrivederchi la Sicile, la boucle est bouclée en faisant le tour du Capo Peloro. Le port de Messine est en vue,  le bateau traverse le détroit en moins d’une ½ heure comme à l’aller en fin de matinée. Cap au nord, l’autoroute est gratuite dans le sud de l’Italie, nous la prenons puis suivons la côte. La Sosta Camper Lido Zio Tom à Scalea (10€ tout inclus + 2 € Wifi, en bord de mer, c’est du 3***.

Pas de baignade pour cause de mer démontée, du jamais vu d’après nos voisins 69 qui viennent chaque année ici. Photos de tempête comme à l’océan et besoin de boules quies pour dormir.

Scalea – Vitorchiano 520 km

Très bien cette aire cc en qualité/prix, mais pas trouvé le bouton pour baisser le bruit de la mer !!! Services effectués, cap au nord en passant à côté du village perché de Rivello.

Au pied du village médiéval de Bomarzo, les jardins appelés aussi Parc des monstres (Parco dei Mostri en italien)  10€, sont un complexe monumental .

Les jardins de Bomarzo sont les jardins les plus extravagants de la Renaissance italienne.

Ils se composent d’un parc boisé, situé au fond d’une vallée dominée par le château des Orsini. Il est peuplé de sculptures, de petits bâtiments et d'ornements architecturaux tels que des vasques, urnes ou obélisques répartis au milieu de la végétation naturelle.

Ces jardins ont inspirés de nombreux artistes modernes. Passé le portail d’entrée, en continuant son chemin, on tombe  nez à nez avec une grande bouche ouverte prête à mordre, une énorme tortue,

un géant tenant une femme renversée,

un éléphant couronné d’une tour

  un dragon…..

L’aire est gratuite au village médiéval de Vitorchiano.

Après un tour dans ce joli village, petit resto (La Lanterna) ou pour 12€ nous dégustons une gigantesque « Zizzona » d’au moins 40 cm de diamètre. Nous sommes les seuls touristes ici pourtant ce village mérite le détour.

 

Vitorchiano – Massa Marittima 264 km

Tout proche, Civita di Bagnoregio est une petite ville située au sommet d’un piton rocheux surplombant une vaste gorge.

Cette cité vieille de 2500 ans est sous la menace constante de destruction tandis que ses bords chutent, laissant les bâtiments construits sur le plateau s’effriter. Compter ½ à pied à partir du parking bus et voiture.  Civita di Bagnoregio est en fait deux villages. Civita est sur une colline accessible seulement par une longue passerelle.

La décadence de Civita a commencé au 16ème siècle déclenchée par un terrible tremblement de terre puis par des séries de glissement de terrain qui causèrent de graves dommages aux routes et aux édifices. Civita se transforma en une véritable île, elle est devenu célèbre comme la ville qui est en train de mourir ou le village mourant.

Nous n’avions pas pu découvrir Orvieto l’année dernière, nous nous y arrêtons cette année, garés au pied du funiculaire, au parking CC (2€/ heure) entre ligne TGV, voie ferrée et autoroute. Ouf! pas dormi là !! mais bien situé pour visiter en journée.

Le funiculaire (5€20 A/R pour 2) nous emmène tout près du centre historique.

Jadis important centre étrusque, puis place forte papale, Orvieto, juchée sur son socle de tuf volcanique, est une agréable cité, riche en monuments, placée dans un site attrayants.

La cathédrale d'Orvieto est un chef-d'œuvre de l'architecture gothique italienne.

Comment ne pas s’extasier,  devant sa façade d’or et de marbre, toute en dentelle de pierre, et sa rosace magnifique encadrée par les têtes sculptées des cinquante-deux saints des cinquante-deux dimanches de l’année autour de la tête du Christ rédempteur.

Les ruelles tortueuses de la partie médiévale sont un attrait supplémentaire de cette ville tranquille, au charme certain.

 Ensemble de palais et résidences des Papes dont le Palazzo Soliano, qui abrite un Musée. Le Palais des Papes  abrite le Musée archéologique national.

De style roman-gothique, le Palazzo del Popolo (fin XIIIe), arbore un grandiose balcon, d'élégantes fenêtres et de curieux merlons à volutes.

Le puits St Patrick (Pozzo San Patrizio) (3.50€ séniors) : cet ouvrage novateur niché sur la cime d’une falaise visait à stocker l’eau dans l’éventualité d’un siège au Moyen Âge. Après son évasion d’une Rome assiégée et sa retraite à Orvieto, le pape Clément VII a ordonné son édification.

Ses escaliers criblés d’ouvertures intérieures offrent de véritables fenêtres sur l’histoire d’Orvieto.

La sombre base du puits au diamètre de 13 mètres nous attend 62 mètres plus bas.

La légende du Purgatoire de saint Patrick donne son nom au site, ce qui suppose que sa profondeur est telle qu’il atteint la sphère biblique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous comptons les 248 marches et 70 fenêtres, qui baignent le bâtiment d’une touche de lumière.

Surprenant aussi au cœur du puits, l’escalier à double hélice, nous remontons à la surface en empruntant l’autre. Leur séparation permettait d’éviter les embouteillages de mules chargées d’eau.

Retour par funiculaire, arrêt photos d’Orvietto au belvédère puis venons vers la mer par le lac Bolsena, La presqu’ile d’Orbetello puis Massa Marittima en Toscane.

Cette cité à caractère médiéval nous est vivement conseillée par les enfants. Son histoire est liée à celle de l’extraction minière apportant prospérité.

 Notre visite  commence dans et autour de Piazza Garibaldi, un place très attrayante au cœur de la vieille ville.

Sur la place certains bâtiments sont particulièrement élégants, le Palais aux comtes de Bisernodu du XIIIe siècle, le Palazzo Comunale et le Palais prétorien, qui est également le siège des principaux musées. Également sur la place dans le cœur de la vieille ville  trône la cathédrale du 13ème siècle de Saint Cerbone.

En continuant jusqu'au Porta Senese et Porta Silici, nous accédons à la  Fortezza Senese et la tour de la bougie (Torre del Candeliere).

Belle vue depuis le sommet au coucher de soleil.

Petit resto poisson, agréable discussion avec nos voisins suisses.

Nuit à l’aire à 10 minutes à pied de la place.

Massa Marittima - Portovénéré 219 km

Nous partons avec objectif Carrara,

courses au Carrefour de Massa puis repas de midi au parking connu de Marina di Carrara. Il était prévu baignade mais la pluie s’est invitée ; Ce sera direction La Spezia, repérage de l’aire située au port bien placée pour les Cinque Terres mais loin de la ville. Une petite visite de cette ville qui n’a rien d'exceptionnel, son duomo est moderne,

son château

et la ville moderne ne nous intéresse pas.

Nuit à l’aire de Portovénéré. Les sangliers nous rendent visite, le vieux pain les attire jusque devant le CC.

Sympathique discussion avec nos voisins du 25 et du 29 + bonne animation avec les sangliers = bonne fin de journée et de vacances

Petit resto à Portovénéré que nous connaissions déjà en faisant les Cinque Terres,

la mer est encore agitée, les bateaux ne sont pas partis aujourd’hui.

Le paiement de l’aire est difficile à comprendre même par les italiens ce qui veut dire absence de paiement par beaucoup.

Portovénéré - Larche 339 km

Derniers échanges ce matin  avec nos voisins 25 et 29, nous voila partis vers Gênes, Savona puis arrêt à Mondovi,

petit tour en ville (la tour, la place…) puis Cunéo,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le col de Larche

avec petite neige et 3° à 17 h, nous descendons au village de Larche par la nuit, neige et pluie mêlée, il fait 1° le soir près du torrent.

Les shorts et teeshirts sont rangés, les polaires et couvertures sorties

 Larche – Drome 247 km

Nuit très fraiche,

Arrêt photos pour admirer les couleurs du lac de Serre Ponçon

Courses au magasin légumes et fruits " Marché paysan" à Tallard, le soleil revient.

Le "clan des siciliens" rentre vers 16h à la casa après 5400 km dont 1800 km en Sicile.

Comme les autres années, nous avons compté les km CC mais pas les km à pied, ni les escaliers, ni les églises !!!

Résumé  synthèse :

La Sicile est une île de contrastes, où les temples grecs côtoient les vestiges romains, où les palais font face aux cathédrales. Les beautés naturelles ne sont pas en reste : plages, réserves naturelles, panoramas sont à couper le souffle.

L'île compte de nombreux villages ou villes au patrimoine exceptionnel. Dur d’établir un classement, nous avons essayé de visiter les principaux. Pour ne pas faire de jaloux nous les citons dans l’ordre du voyage : Taormina, Celafù, Palerme, Erice, Caltagirone, Raguse, Noto, Syracuse, Catane…

Les sites archéologiques de Segeste, Selinunte, Agrigente, Syracuse sont remarquables et incontournables, la Villa impériale Del Casale et ses mosaïques également.

Nous avons particulièrement aimé notre aventure sur l’Etna…..

Outre la Sicile qui était l’objectif cette année, ce périple nous a permis de voir ou revoir des sites, villages tout au long de notre route, entre autre Orvieto.

Après tous ces éloges, un bémol important est à signaler.  En dehors des sites (tous propres),  c’est une île recouverte de déchets ! Des bouteilles en plastique, en verre, des papiers, des canettes, des poubelles jetées le long des routes et par milliers! Cela entraîne en été, des odeurs, des incendies, l’intérieur de l’ile est en grande partie brulé. Certaines plages sont un dépôt d’ordure…dommage pour la planète.

La conduite automobile demande une certaine accoutumance: les lignes blanches, les panneaux stop, les limitations de vitesse sont purement indicatives. Toutefois, les siciliens ne sont pas agressifs dans leur conduite  et le réseau routier est assez bon.

vos photographes

Pour préparer:

Les guides Michelin, Routard, les documentations des Offices de tourisme, des récits et conseils de camping caristes sur internet (les cousins Jacqueline et Alain, Daniel34, Pit38, Rapido03 et Jacky), du hasard aussi ont aidé et complété la préparation de ce circuit. A noter le bon accueil dans les Offices de  tourisme, les aires CC, des Siciliens en général.

Infos pratiques diverses

- Gasoil : écarts de prix importants, prix différent avec ou sans service, pas toujours carte bancaire donc prévoir espèces ( dépense pour 5405 km = 634€)

- Radars : vitesse et feux rouge fréquents

- Autoroutes : peu chères, tarif CC idem voitures, souvent gratuites au sud de Rome, Wifi sur parking avec station (dépense 122€)

- Restaurants :  le service et pain ne sont jamais compris compter entre 1 et 3€ par menu

- Poubelles :  tri partout, très souvent sale en bord de route  en Sicile et sud Italie !

- Postes affranchissement :  Poste italiane jusqu’à 20g : pour l’Italie et l’Europe : 0,95 € ; mais certains magasins de souvenirs ou bureaux de tabac sont les partenaires de postes privées qui font payer les timbres plus cher, (1.30€)  vous ne pourrez  poster vos courriers qu’aux heures d’ouverture des magasins en question.

Pour info les nôtres sont arrivées 2 mois après, en poste privée rapide !!

Lectures :

En Sicile   : Guy de Maupassant

Histoire de la Sicile :  Jean-Yves Frétigné

Voyage en Sicile  :   Dominique Vivant Denon

Palerme  1070/1492  Mosaïque de peuples, nation rebelle  :

                                  La naissance  violente de l'identité  sicilienne

Gastronomie :

- Les poissons : les Siciliens ne peuvent ignorer le poisson et les fruits de mer. Cela va des sardines, anchois, poulpes, thon, à l'incontournable espadon.

 

Ils sont cuisinés frais, grillé, en papillote, en rouleau….

Nous en avons fait une cure.

 

- Les salades de la mer,

 

 

- les fruits et légumes sont beaux, bons, peu onéreux et les vendeurs très nombreux

 

- Les pâtes, risottos, arancini,  et pizzas  comme dans toute l’Italie

 

 

 

- Les « Gelati », tiramisu, les gâteaux de Maria Grammatico à Erice…

- Produits à base d’olives, basilic, huile d’olive, pesto…

- Vins : Marsala, Moscato di Pantelleria, Alcamo, vin de l’Etna, Nero d’Avola…..

Aires CC, Parking, bivouac…

Borgo San Dalmazzo à 10km de Cuneo

Aire CC  Eau Vidange à coté stade et voie ferrée (pas ou peu de train la nuit)

Gratuit

Scarlino

Parking à coté du château en haut du village Calme

Gratuit

Paestum

Mozzarella di Bufala Campana Paestum Eau Vidange Electricité  Ombragé  par oliviers à proximité des temples (à voir de nuit aussi) SP189 Via Nettuno

Attention Aire fermée depuis le 1er janvier 2020

10€

Palmi

Aire CC Summerland en bord de plage

18€ + 2€ élect

Début Sicile

Sapienza Etna

Parking du Rifugio Payant dans la journée Gratuit la nuit Paiement Office Tourisme (ouvert de 9h à 17h)

 

Oliveri

Parking sous les arbres en bord de mer

Gratuit

Palermo

Aire CC Green Park Eau WC Douches Vidange Wifi très bien situé pour visiter -15 mn zone piétonne historique

20€ / jour complet et 2€/ h si plus

San Vito do Capo

En bord de mer , champ parking de plage gratuit

Gratuit

Villagio San Teodoro à la Torre

Bord de mer Restaurant avec wifi à proximité

Gratuit

Sciacca

Plage au Capo San Marco  37°30'25.1"N 13°00'55.9"E

Gratuit

Realmonte

Aire CC Scalla Turchi Eau Vidange WC Douches Wifi Electricité sur emplacement Lavabos Calme Belle vue A proximité Scala et plage

20 €

Piazza Armerina

Parking devant agrotourismo (fermé) à côté de la Villa Romana del Casale (parking interdit la nuit)

Gratuit

Marina di Acate

Bord de plage coté Est    36°58'50.1"N 14°21'40.7"E

 

Gratuit

Marina Modica

Punta Religione Coté Est Bord de plage Douche Panneau interdit CC nuit ?

Gratuit

Siracusa

Aire CC Von Platen à proximité site archéo Eau Electricité Vidange (WC Douche propreté à revoir)

22€ les 24h Tarif dégressif

Villagio Delfino

20 km sud Catania bord de mer  37°22'10.5"N 15°05'22.2"E

Gratuit

Spadafora

Bord plage Douche à coté du point des barques de pêche

Gratuit

Scaléa

Aire CC Lido Zio Tom Eau Electricité Vidange Wifi 2€ pour tout le séjour WC Douches. Calme au bord de la plage

10 €/nuit

Vitorchiano

Aire CC Eau Electricité Vidange Possibilité parking en ville sans service 43 02 43.4 N 10 53 26.2 E

Gratuit

Massa Maritima

Parking des CC 43°02'43.4"N 10°53'26.2"E

Gratuit

Larche France

En dessous du village bord rivière

Gratuit

 

Notre parcours au sud de l'Italie en fin d'article ci-dessous

En rouge trajet vers la Sicile

En jaune trajet en Sicile

 


 
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        Alain et Hélène : 
Nous pratiquons le camping car (en plus de la randonnée) depuis plus de 35 ans . Nous avons pu découvrir par ce moyen : L'Espagne (4fois), Le Portugal, l'Irlande, la Tchéquie, l'Autriche, l'Italie (5 fois),la Sardaigne, la Croatie,la Slovénie, la Turquie (2 fois), la Grèce (14 fois et une trentaine d'îles), l'Albanie,Pays-Bas et bien sur des régions de France: Bretagne Normandie,Auvergne, Jura, Camargue, Cote d'Azur, Oléron, Ré, Hauts de France....

Les voyages plus lointains, généralement sous la forme de circuit en 4x4, 6x6,voiture et bus nous ont permis d'apprécier le : Maroc (2 fois),la Tunisie (2 fois),la Libye, les Baléares, les Canaries Ténerife et  Lanzarote , Madère, Malte, l'Egypte (2 fois), le Mexique, le Sénégal, le Vietnam, le Cambodge, la Chine, l'Inde, le Pérou ,la Bolivie ,le Myanmar (Birmanie) ,l'Equateur ,l'Ouzbékistan, le désert blanc en Egypte, Singapour, l'Indonésie Java, Bali, Sulawesi ,le Laos,
mais aussi Oman Dubaï Abou Dhabi,le Yunnan en Chine , Cuba, Iran, le Bhoutan, le Japon et dernièrement la Colombie, les Pays Bas, la Sicile, l'Argentine et l'Ethiopie. 

Il nous reste encore beaucoup de projets, de rêves.la Jordanie,la Réunion....et en CC Chypre, la Roumanie, les pays Baltes ...

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