La Colombie, reliée au continent nord américain par l’étroit Panama, constitue l’unique porte d’entrée terrestre sur l’Amérique du Sud. C’est aussi le seul pays du sous-continent baigné par les deux océans, Pacifique et Atlantique.
La Colombie est traversée par la grande cordillère des Andes. S’étirant du Nord au Sud, elle se divise en trois ramifications : les cordillères occidentale, centrale et orientale. Les clichés d’un pays de tous les dangers et les mythes liés à ce pays étaient nombreux jusqu'aux accords de paix : café, émeraudes, drogue, Farc ou encore l'Eldorado..Enfin, et bien que le nom du pays en soit inspiré, Christophe Colomb n’a jamais posé le pied sur le sol colombien. En vrai, nous avons découvert un pays moderne et des habitants particulièrement ouverts sur le monde.
Alors faut-il aller en Colombie ? La réponse est oui, plus que jamais, d'autant que le pays bénéficie désormais d'un regain touristique. Allez donc jeter un œil sur le récit ci-dessous, pour voir que la Colombie n'est pas dangereuse.
Ce récit de voyage (comme les autres) ne se veut pas pédagogique, complet ou ethnologique et n'a pas vocation à remplacer votre guide de voyage traditionnel. Il veut juste transmettre des impressions, purement subjectives sur des lieux, des événements, des personnages, des anecdotes….
22 janvier : PARIS - BOGOTA (vol)
Nous sommes à Roissy depuis la veille, l’A340 d’Air France décolle en retard pour cause de dégivrage sous un soleil très froid.
11 h de vol plus tard et 6 heures de décalage horaire, Djamel notre guide attend les 7 personnes du petit groupe que nous formons à l’aéroport Eldorado de Bogota. Il nous est annoncé 18° au sol à 18 h locale, les parkas et polaires vont rapidement rejoindre la valise. Une petite promenade jusqu’à la place Bolivar tout à côté de l’hôtel pour se dégourdir les jambes avant le dodo, la journée de 24 + 6 h a été longue.
23 janvier : BOGOTA
Au centre du pays, Bogota est la capitale du pays, perchée à 2640 mètres d’altitude, sur un plateau de la Cordillère orientale des montagnes du nord des Andes.C’est à pied que nous partons à la découverte du quartier de La Candelaria, ses maisons colorées et son architecture coloniale; il constitue le centre historique de la ville. La place Bolivar, surnommée « Plaza Mayor » déclarée Monument National regroupe le Capitole, l’hôtel de ville, le palais de justice... Simon Bolivar surnommé le Libertador est un général et homme politique Vénézuélien. Il participa de manière décisive à la libération de la Colombie, ainsi qu'à la création de la Grande Colombie dont il fut le premier président.
la cathédrale Primada
ainsi que la résidence présidentielle Casa Nariño.
La garde présidentielle se prépare et répète pour recevoir F. Hollande et le président Colombien J.M. Santos dans le cadre de l’année France/Colombie.
Nous poursuivons par le quartier des étudiants…
En téléphérique, nous montons jusqu’au sanctuaire de Monserrate situé à 3200 m.
De là haut nous profitons de vues spectaculaires, d’un panorama presque complet sur la capitale qui nous parait assez plate, nous dominons la grande place de Bogota.
Premier déjeuner, soupe traditionnelle... puis visite de la fondation Botero.
Tableaux de Botero (cliquer sur photo pour faire défiler)
Sculptures Botero (cliquer sur photo pour faire défiler)
Tout le monde connaît Botero pour ses sculptures rondes, nous découvrons ici des aquarelles et pastels d'une finesse indescriptible, 123 de ses oeuvres et 85 d'autres artistes. Nous apprécions aussi la belle architecture coloniale,les patios du musée.
mais aussi d'autres oeuvres de Picasso Dali Miro Chagall
Un temps libre permet soit d’approfondir le quartier la Candelaria, soit d’aller jusqu’au quartier rose. Arrivés à l’hôtel, les gardes rapprochés de F. Hollande et de J.M Santos sont là et attendent les 2 présidents qui doivent assister à un concert à l’Opéra.
Nous sommes aux premières loges et assistons à leurs arrivées. N’étant pas invités à rentrer nous nous contentons d’un repas typique dans un petit resto juste à côté.
Ajiaco
et
Bandeja Paisa
24 janvier : BOGOTA - ARMENIA - SALENTO (RÉGION DU CAFÉ) (vol + 26 km)
La visite du musée de l’Or permet de comprendre toute la beauté de la civilisation précolombienne.
cliquer pour faire défiler
Malgré le pillage des trésors, la Colombie possède aujourd’hui la collection la plus importante d’or au monde soit 35000 objets. Les pièces « Poporo quimbaya El Dorado »
et le « radeau Muisca » sont les plus belles pièces.
A l'intérieur se trouve une exposition de Molas (sculptures sur tissus)
Molas cliquer pour faire défiler
Nous quittons Bogota, élue "ville de la paix 2017" pendant notre séjour. Le 16 ème sommet des Prix Nobel de la paix s'y tiens début février. Un vol intérieur d’une petite heure avec la Cie Avianca pour Armenia puis un nouveau mini bus nous conduit dans notre hacienda en pleine campagne, un petit paradis plein d'oiseaux, d'orchidées, de beaux arbres dont un gigantesque Ceiba (arbre fromager)
cliquer pour faire défiler les photos
25 janvier : SALENTO - HACIENDA CAFETERA - SALENTO (100 km)
Les villes principales qui forment le triangle du café sont Peireira, Manizales, Armenia, ce triangle du café est classé Unesco.
Après un bon petit café, nous voila partis en Jeep pour la visite d’une hacienda traditionnelle pour la découverte du processus de production du café.
A la finca "Las Brisas Elias ", nous voilà au cœur des plantations, ici agriculture raisonnée, sous des bananiers, avocatiers pour l’ombre, ce qui permet un murissement plus lent et donc un meilleur arôme.
Nous sommes attentifs aux explications qui vont de la plantation à la tasse. Le café est passé à la chaussette devant nous, une dégustation s’impose.
Je dois bien avouer qu’il est particulièrement bon quand on le goûte dans de telles conditions…Le plus joli village est sans aucun doute la petite bourgade de Salento.
cliquer sur la photo pour faire défiler
Elle est typique du triangle du café avec ses balcons de bois colorés et les ornements aux couleurs vives qui parent portes et fenêtres; Une impression de bien vivre règne ici.
Pour déjeuner à Salento, la truite à l’ail et « patacón » (galette de banane) est excellente. L’après-midi permet d'apprécier l’artisanat local, le village et sa rue principale très colorée, alors que la journée scolaire se termine.
Nous grimpons les nombreux escaliers assez raides jusqu’au belvédère pour apprécier le panorama sur la ville de Salento.
Comme presque tous les soirs, apéro "Aguardiente" ou vin colombien, un moment bien sympathique sauf pour les droits de bouchons !!!
26 janvier : SALENTO - VALLÉE DE COCORA - SALENTO ( 25 km )
Ce matin,nous partons pour la vallée de Cocora.
Au passage, arrêt photos pour les plantations de café
Le mirador offre une vue spectaculaire sur les vallées du Quindio et du Cocora. Un paysage à la fois unique et caractéristique de la Colombie nous attend.
Là-bas se dressent de majestueux palmiers à cire, une espèce propre à la Colombie dont la hauteur peut atteindre 60 ou 70 mètres. La cire du tronc servait à faire des bougies avant l'arrivée de l'électricité. Les têtes de certains palmiers apparaissent parfois au dessus des nuages, comme s’ils flottaient dans les airs…
Accompagnés également de notre chauffeur, une randonnée d’environ 2h30 pour 300 m de dénivelé ( 2400 m à 2700 m d’altitude) nous permet de découvrir des paysages unique au monde, spécifiques de la région du café et en particulier ses palmiers à cire. Ils ne poussent qu'à cette altitude, au dessus, c'est la "forêt de brouillard".
Nous avons droit à un vol de condors juste sur nos têtes et un peu plus bas la chance (pour Mireille) de pouvoir photographier un colibri posé.
Pour contribuer à la préservation de ces arbres menacés, une association locale nous invite à planter notre propre palmier, il faudra revenir pour arroser et vérifier la hauteur.
Encore un peu de temps pour flâner dans Salento, l’artisanat est partout très coloré comme les portes.
Le matin ou le soir, un moment de plaisir à chasser "les photos" des oiseaux
27 janvier : SALENTO - CALI ( 205 km )
En route, il est plus facile de croiser les camions de canne à sucre, que de les doubler
Nous avons hâte d'arriver à Cali (officiellement Santiago de Cali), capitale de la salsa, mais surtout ville de coeur de notre guide; nous ne devrions pas être déçu !.
découverte du quartier colonial de San Antonio : la Loma de la Cruz, et ses maisons peintes
l’église de la Merced.
Un cours de danse salsa est nécessaire avant la soirée spectacle hors programme
.
La troupe « DELIRIO » est de grande qualité, elle se produit dans le monde entier.
Nous ne verrons pas passer les 4 heures de danses,
cirque, orchestre, animations, dégustations (whisky rhum aguardiente….amuse gueules…) Tous les danseurs, musiciens…sont issus des quartiers pauvres de Cali, la rapidité de leurs pieds nous surprend, une impression qu’ils en ont 4 chacun.
28 janvier : CALI - POPAYAN ( 140 km )
Cali c’est fini ! impossible de partir malgré le coucher tard, sans une petite ballade matinale à l’exposition permanente inaugurée en 1996 "El Gato del Rio". La principale sculpture en bronze pèse 3 tonnes, c'est un symbole de la ville.
cliquer pour faire défiler, pour info il y en a d'autres !!
La visite du marché local est typique, on y trouve de tout, fruits (lulos, mures, ananas, mangues, papayes...), légumes, viandes, fleurs.
.
Des postes militaires vides depuis la signature de la paix restent en place le long de la route vers Popayan, mais presque plus de contrôles
C'est l’une des plus belles villes coloniales. Elle est surnommée « la ville blanche de Colombie ». Nichée dans les méandres verdoyants du Cauca, à une altitude de 1 737 mètres , Popayan est l’incarnation même du charme colonial, avec ses ruelles pittoresques et ses jolies places pavées, sa tour de l'horloge...
Les nombreuses églises sont comme des œuvres d’art exposées à ciel ouvert, témoignant de la tradition religieuse de la ville. Notre hôtel est un ancien monastère...
C’est aussi la région des indiens Guambianos (petit territoire nommé Guambia) qui vivent de l’agriculture dont des plantations de coca et de marijuana.
Aujourd'hui prés de 6 000 d'entre eux manifestent pour maintenir ce droit,
Ils nous expliquent les usages médicamenteux (pommades,huiles...); ils réclament des propositions d'autres plantations pour pouvoir continuer à vivre de l'agriculture.
En fin de journée ils reprennent leurs bus vers les villages. Une chance pour nous d'assister à cela.
Un tour de ville de nuit, la place,
le pont construit pour permettre aux indiens de traverser la rivière,
vendre et acheter sur les marchés.....
29 janvier : POPAYAN - SAN AUGUSTIN ( 135 km )
Départ un peu plus matinal, la route pour San Augustin est difficile aujourd’hui, il faut traverser la cordillère centrale, soit 4H30 de route pour faire les 135 km avec 40 à 50 km de piste périlleuse.
En route, arrêt à la cascade Calaguela,
Arrêt à plus de 3000 m d’altitude pour voir les Frailejones ou Edelweiss géantes
Les páramos colombiens sont des écosystèmes uniques soumis à des conditions stressantes dont les changements climatiques.
Ici, humidité maxi, fraicheur, boue et encore paysage exceptionnel. Nous croisons beaucoup de gros camions, cette route/piste évite beaucoup de km.
Au restaurant typique « El Fogon » à San Augustin la cuisine se fait au feu de bois, devant nous et toujours la bonne soupe.
A San Augustin, la région des parcs archéologiques est considérée comme la « capitale archéologique de la Colombie », elle offre des trésors dans des paysages pittoresques.
Les 300 sculptures monumentales réalistes ou abstraites parsèment ce parc témoignent de l’art d’une civilisation qui a atteint son apogée durant les huit premiers siècles de notre ère. Le parc est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1995.
Trois biens distincts, soit 116 ha au total, composent le Parc archéologique de San Agustín incluant les sites des Mesitas, La Estación, l’Alto de Lavapatas et la Fuente de Lavapatas, Alto de los Ídolos et Alto de Las Piedras.
Le Parc présente le plus vaste ensemble de monuments et de statuaire funéraires mégalithiques précolombiens, de tumulus, de terrasses, de structures funéraires, de statues de pierre, ainsi que le site de la Fuente de Lavapatas, monument religieux sculpté dans le lit rocheux d’un ruisseau.
Une fois réglé le problème d’une guide locale imposée dans le parc de San Augustin,
c’est 3 km à pied au milieu de la forêt sur le site
et 2 fois 135 marches d’escaliers qui nous attendent.
Retour à l’hacienda , en bus local qu’il faut pousser pour le faire démarrer !!!
Le soir lors de notre promenade nocturne, nous compatissons au drame national, :-) miss Colombie n’arrive que 3 ème pour le concours de miss univers, c’est la française qui est élue !!!
Dans la cathédrale, il y a une "répétition" de dames en mantille pour la procession de Pâques
30 janvier : RÉGION DE SAN AUGUSTIN
C’est en 4X4 que nous partons aujourd’hui, sur une piste étroite pour le village d’Isnos et la source du fleuve Magdalena.
Par un sentier, nous atteignons El Estrecho le passage le plus étroit du Magdalena, fleuve le plus important de Colombie. Il coule dans une large vallée entre les cordillères centrale et orientale des Andes, en direction du nord à travers tout le pays.
L’Alto de Los Idolos est situé sur la rive droite de la rivière Magdalena et l’on trouve plus au nord le plus petit site de l’Alto de las Piedras.
La plus grande partie de cette zone forme un remarquable paysage archéologique présentant des vestiges des anciens chemins, limites de champs, fossés de drainage, plates-formes artificielles et monuments funéraires.
C'était une terre sacrée, un lieu de pèlerinage et de culte des ancêtres.
Les statues, dont certaines mesurent plus de 4 m de hauteur et pèsent plusieurs tonnes, ont été creusées dans des blocs de tuf et de pierre volcanique ; elles protégeaient les chambres funéraires, sarcophages monolithes et sites funéraires. En cours de route, des plantations de canne à sucre,
la chance est avec nous, nous assistons au travail de la canne. « La panela » est le jus de la canne à sucre qui est cuit à haute température pour donner une sorte de mélasse, un sucre naturel non raffiné.
Après cette pause direction le site
Del Alto de las Piedras
Des plants de lulos pour la photo,
en arrivant au salto (cascade) Mortiño (170m de haut).
Sur le retour, beaucoup d'arbres à fleurs rouge (les cachingos)
Repas du soir sympa : soupe fruits de mer au resto « El Meson » à San Augustin
31 janvier : SAN AUGUSTIN - NEIVA 240 km
Découverte à cheval pour certains, en 4X4 et à pied pour nous, des sites archéologiques la Pelota, du Purutal, (volcan inactif)
Pour nous, un des plus beaux les statues ont été enduites de teintes naturelles (rouge, bleu, jaune)
De la Cháquira, où se trouvent plusieurs vestiges des civilisations pré-hispaniques, s’offrent à nous de très belles vues sur le fleuve Magdalena avec sa belle vue sur la vallée
Du Tablón ou se trouve un musée ethnographique et archéologique
(arbuste à coca et marijuana dans le petit jardin du Tablon),
Les cavaliers nous rejoignent pour le déjeuner au resto typique El Fogon.
Départ pour Neiva
pour y passer la nuit.
1er février : NEIVA - BOGOTA - VILLA DE LEYVA ( 150 km + vol)
Ce matin, envol pour Bogota. En route visite de la cathédrale de sel dans le village colonial de Zipaquira.
Elle est creusée dans une mine de sel sur 32 ha de sel. Parmi les éléments importants de ce site, on trouve le Chemin de Croix, galerie menant à la coupole dans laquelle sont taillés divers autels, la Coupole, son immense croix sculptée en bas-relief. De là, on peut descendre vers les balcons, le chœur et les escaliers du labyrinthe du Narthex, les mines d’émeraudes. Les nefs de la Cathédrale, ornées de sculptures et flanquées d’imposantes colonnes.
Un excellent repas (viande de porc et veau cuite à la llanera), soupe au maïs, yucca et banane en légume.
Arrivée sous une forte pluie à Villa de Leyva, un quart d’heure après c’est fini.
Première découverte du village, l’architecture blanche, typique, les rues pavées, la cathédrale et son retable d’or.
L’hôtel est sympa, familial, juste à côté de la grande place. Le bar et le rhum « Abuelo » sympa aussi !!! ne nous empêchera pas d'apprécier la place de nuit.
2 février : VILLA DE LEYVA - RAQUIRA - VILLA DE LEYVA ( 60 km )
Promenade en solo dans le village, rencontre avec les collégiens en uniforme.
Adossée aux splendides montagnes du Boyacá, perchée à 2 144 m d’altitude, Villa de Leyva, 12 000 habitants, est l'un des plus beaux exemples d'architecture coloniale en Colombie avec ses rues pavées, ses maisons blanches aux patios fleuris. L’immense place centrale, la plus grande de Colombie avec ses 14 000 m2 , est un joyau d'architecture coloniale.
Nous y déambulons plusieurs fois ainsi que dans les ruelles du centre, à la découverte des boutiques d'artisanat et des maisons aux soubassements en ammonites.
Nous remontons le temps dans la maison musée de Antonio Ricaurte héros martyr de l'indépendance.
Ainsi qu'au musée Nariño, où Antonio Nariño, précurseur de l'Indépendance, a vécu ses derniers jours. Ne pas oublier d' admirer l'art religieux dans la très belle église du Carmen son autel, ses dorures.
Sur la route qui mène à Raquira, le parc archéologique El Infiernito est un site sacré dédié au culte du soleil et aux rituels de fertilité.
C’est un cimetière orné de phallus gigantesques ou pierres debout.
Deux alignements de colonnes de pierre constituent un observatoire solaire rudimentaire.Ce site sans touriste montre l'étendue des connaissances des anciens en matière d'astronomie, des rites de ceux qui vivaient là il y a quelques 4000 ans. Afin de se faire pardonner et confesser pour toutes les blagues dans ce lieu direction le monastère
Le Convento del Santo Ecce Homo est un monastère dominicain. Il offre un cadre ressourçant grâce à son patio fleuri, ses belles arcades à colonnes et le silence des lieux.
A l’intérieur, un petit musée retrace l’histoire coloniale et le processus d’évangélisation des Indiens par les Espagnols.
La promenade à proximité permet de voir les arbres dont des oliviers morts, envahis par des melenas
Retour à Villa de Leyva.
Merci Edi pour la préparation de l’apéro mojito autour d’une discussion intéressante permettant d’approfondir ou d’évoquer beaucoup de sujets sur la Colombie.
3 février : VILLA DE LEYVA - BOGOTA - SANTA MARTA ( 200 km + vol)
Nous devons repasser par Bogota et ses traditionnels bouchons pour un vol intérieur à destination de Santa Marta.
En cours de route pause café et Arepa (galette de maïs)
Santa Marta est située au bord de la baie, sur la mer des Caraïbes, sur les contreforts de la Sierra Nevada dont on peut apercevoir les pics de la plage.
Ici il fait 38°.
La capitale du département du Magdalena, fondée en 1525, est une des villes les plus anciennes d’Amérique du Sud. Les petits vendeurs
café,
fruits légumes...
Mais aussi artisanat coloré
Ses places dont la plus connue, place des amoureux ou Bolivar, ses églises, sa cathédrale (Bolivar y fut inhumé avant le transfert de sa dépouille au panthéon de Caracas).
Après une mini révolution :-) , apéro rhum et soirée dans un resto chic.
Dans les rues les animations sont nombreuses et bruyantes.
4 février : SANTA MARTA – TAGANGA - SANTA MARTA - (20 km)
La journée dans le parc naturel de Tayrona n’a pas lieu en raison de la fermeture de celui-ci. (fermeture demandée par les indiens pour leur permettre d'effectuer des cérémonies en toute quiétude)
Nous le regrettons mais pas le choix.
La visite du musée de l’or dans la maison de la douane est intéressante.
Ce musée est situé dans un très joli bâtiment colonial ayant antérieurement servi de douane, lieu emblématique du centre historique de Santa Marta. Le musée est principalement consacré au travail de l'or par les tayronas mais pas exclusivement puisqu'il comprend également des céramiques et sculptures ainsi que des objets provenant d'autres civilisations.
Dans l’après-midi, nous allons à Taganga en taxi, le notre tombe en panne et devons en changer.
Taganga, ancien village de pêcheurs est aujourd'hui prisé par les voyageurs du monde entier pour ses plages, son sublime paysage montagneux sur la Sierra Nevada et sa proximité avec le parc national de Tayrona.
La végétation change complètement. Pour nous, petite randonnée dans les candélabres (cactus très hauts) avant une baignade dans la mer des Caraïbes. De retour à Santa Marta, tous ces produits artisanaux forment une belle décoration dans les rues.
le coucher de soleil sur le malecón est magnifique ce soir.
5 février : SANTA MARTA - CARTHAGÈNE DES INDES ( 240 km
La route vers Carthagène des Indes est monotone, nous devenons difficiles aussi.
Repas poisson créole coco, nous sommes dans les Caraïbes.
Cet après midi, découverte de la ville en solo. Carthagène des Indes, c’est la perle de la côte Caraïbe colombienne , c’est une ville légendaire, une de ces villes qui évoquent mille merveilles et mille aventures.
On imagine les temps coloniaux, les saveurs, les couleurs et les odeurs…
La vieille ville est magnifique, chaque ruelle est un spectacle enchanteur de fleurs, de murs colorés, de jolies et anciennes portes.
Chaque rue mène à une nouvelle découverte, ci dessous institution universitaire
Nous prenons le temps pour parcourir les jolies places, parcs, marchés, les nombreuses églises, les 11 km de remparts bien conservés qui entourent la vielle ville, la citadelle…
La ville de Carthagène des Indes et sa forteresse sont classées au patrimoine de l'humanité de l'Unesco. Fondée en 1533 par Pedro de Heredia, elle conserve l’architecture coloniale de ses constructions et l’ensemble de fortifications le plus complet d’Amérique du Sud. Pas d’applaudissements pour le coucher de soleil sur le malecón et les remparts, mais très bon repas crêpes créoles ….
Le soir la ville s'anime, danses, salsa...
Elle est tout aussi belle à la lumière des lampadaires,
les églises
les clochers sont éclairés…
6 février : CARTHAGÈNE DES INDES
Au programme avant la chaleur (31° à 10h du matin) découverte du château de Barajas emblème de l’architecture militaire coloniale.
Le château de San Felipe de Barajas est la plus grande forteresse construite par les Espagnols pendant leur période coloniale . Elle est située au sommet de la colline de Saint-Lazare une place stratégique. Le premier fort fut construit dès 1536 sur la colline, puis reconstruit en 1657 et enfin renforcé au milieu du 18e siècle.
Toujours à pied,
la vieille ville,
les maisons colorées, les vendeurs de fruits
les places ombragées,
les remparts et tout au loin la ville moderne,
Un Botero sur une place indique que nous reviendrons (si l'on caresse les seins de madame!) Un temps libre l’après midi pour déambuler encore dans les rues.
Nous y rencontrons le chanteur Antoine, il filme, discutons un moment avec lui.
7 février : CARTHAGÈNE - ÎLES DU ROSAIRE - CARTHAGÈNE (bateau)
C’est le dernier jour complet du circuit et une folle journée pour Alain !!!
Un taxi (cette fois le notre ne connait pas la route !!) nous emmène prendre un bateau pour les Îles du Rosaire, aux eaux limpides et au sable blanc, en passant à côté de 2 forts.
Petite randonnée sur l’ile,
découverte de la mangrove,
de belles petites plages,
détente
et baignade renversante pour notre groupe!.
Au déjeuner près de la plage, première surprise, la décoration, les ballons, la musique, la langouste, le gâteau, les bougies…. rien ne manque.
Dans l’après midi, le vent s’est levé, le retour s’avère houleux, le bateau est obligé de couper les vagues pendant près d’1h15, douche garantie pour certains !!!
Le temps de prendre une vrai douche, rendez vous est pris pour l’apéro Rhum Zacapa ( le meilleur de Colombie) ballons, encore… avant d’aller dans un bon restaurant pour cette dernière soirée.
Et encore gâteau anniversaire.
Retour tard à l’hôtel, ou un autre gâteau et bougies attend mais plus faim.
Que d’émotions en une journée.
8 février : CARTHAGÈNE - BOGOTA - PARIS (vols)
Un dernier tour dans les rues de Carthagène, derniers achats dont l'artisanat des indiens,
L’aéroport de Carthagène n’est pas loin, un premier vol d’une petite heure pour Bogota,
repas de midi au « crêpes et waffles » à l’aéroport, puis vol pour Paris après contrôle pour la drogue par les chiens sur tous les bagages.
La Colombie c’est fini, après 1600 kms (approximatif) + 4 vols intérieurs + pas mal de km à pied, en 4X4, en taxi….
9 février : PARIS
Arrivée comme prévue à Paris en fin de matinée, TGV en début d’après midi, arrivée en Drome
vers 18 h à la casa.
CONCLUSION
La Colombie c'est fini ! c'est l'heure du bilan d'un voyage dans ce pays qui nous était présenté comme un pays de voleurs et de brigands. Ils essaient toutefois de changer cette mauvaise image tant répercutée dans le monde. En vrai, nous avons rencontré des habitants absolument charmants, gentils et serviables au possible, ouverts sur le monde.
Les points forts de ce circuit : c'est le plus complet que nous ayons trouvé. Les nombreux temps libres permettent de visiter à notre guise. Cela permet aussi de maintenir ou de réviser l’espagnol lorsque nous sommes seul, ce qui est très efficace puisqu'ils le parlent d’une façon très compréhensible. Le seul bémol est l'annulation du parc de Tayrona.
Côté visites paysages : nous avons beaucoup apprécié la diversité des paysages, la palette de tons de verts est complète. Nous avons eu l'impression de revenir avec les yeux verts….
Côté villes : nous avons aimé Salento, Popayan, San Agustin, Villa de Leyva, Carthagène pour leurs couleurs, fleurs, blancheur... sans oublier Cali !
Nous espérons que ce récit vous donnera envie d’aller y faire un tour.
Remerciements :
A nos nombreux chauffeurs de mini bus, 4X4…, Jairo, Israël, Olmer, Franklin, Hermès, Marino… sympathiques et efficaces.
A Djamel guide local, tes compétences professionnelles, tes qualités humaines, ta bonne pratique des langues, ta bonne humeur … nous ont permis de découvrir et d’aimer la Colombie, beau pays à travers ses paysages, son histoire, ses traditions, son patrimoine, sa culture, son économie, sa cuisine….. toujours dans les meilleures conditions possibles, notamment grâce aux nombreux coup de téléphone passés !!!
Un MERCI tout particulier pour l’organisation surprise du dernier jour, également au groupe « vacances fabuleuses » et à Edi.
Merci à tous d’avoir contribué à ces souvenirs et images inoubliables, aux équipes d’Ananta et de La Ruta Naturel
Djamel Serrar guide interprète peut construire votre voyage, pour le joindre, en enlevant xyz mis pour anti spam en tête de son adresse mail.
xyzinfo@larutanatural.com.co
Cuisine :
La cuisine colombienne est copieuse, simple, elle est toujours familiale et souvent cuisinée devant nous. La base de la cuisine est la banane plantin, le maïs, les pommes de terre, le riz, les haricots rouges pour les légumes.
La soupe est servie à presque tous les repas, elle est très bonne et copieuse.
Les fruits et les jus de fruits fraichement pressés sont excellents : lulos, mures, ananas, fruits de la passion, maracuya, papayes, mangues, lima (pitaya) melons….Les fruits ne sont servis que le matin au petit déjeuner.
Quelques spécialités : La bandeja Paisa, Ajiaco, patacon (galette de banane), Arepa (galette de maïs),Truites à Salento, travers de porc, empanadas, crêpes, viandes et poissons grillés….fruits de mer sur la côte, Arequipe (ou dulce de leche = confiture de lait)
Boissons :
Le café colombien est incontournable, l’alcool national "aguardiente"
Le rhum (ron Abuelo, Santero,…)
Le rhum guatémaltèque Zacapa est célèbre et très bon !
Pour le vin voir plutôt côté Chili, Argentine
Guides et lectures
- Guide vert Michelin Colombie
- Guide National Géographic
- Les FARC une guérilla sans fins ? Daniel Pécaut
- Les veines ouvertes de l’Amérique latine Eduardo Galeano
- Ingrid Betancourt Ce qu'elle n'a pas dit ! Mario Torres
- Ingrid Betancourt femme courage Eric Raynaud
- Colombie Derrière le rideau de fumée, Histoire du terrorisme d'état Hernando Calvo Ospina
- L'expédition orenoque amazone Alain Gheerbrant
- Film : Les couleurs de la montagne
Nos hôtels
Bogota : Hotel La Opera
Pereira : Hacienda San Jose
Cali : Hampton by Hilton + El piano
Popayan : Dann monasterio
San Augustin : San Augustin International
Neiva : Hosteria Matamundo
Villa de Leyva : La espagnola
Santa Marta : Casa del patio - Casa del piano
Cartagena : Don pedro de Heredia
Informations générales
Superficie : 1 141 748 Km2 deux fois la superficie de la France, 32 départements
La Colombie est un pays de l'Amérique du sud . il est bordé à l'ouest par l'océan Pacifique et le Panama , au nord par la mer des Caraïbes océan Atlantique, à l'est par le Venezuela et le Brésil , au sud par l'Equateur et le Pérou
Population : 50 millions d'habitants
Capitale : Bogota 9 à 10 millions d’habitants
Villes importantes : Medelin, Cali, Barranquilla, Carthagène des Indes...
Langue officielle : Espagnol
Monnaie officielle : Peso colombien
Président de la République : Juan Manuel Santos
Religion : Catholique
Ressources : pétrole, gaz, charbon, émeraudes
Informations pratiques
Visas : pas de visa
Décalage horaire : - 6h par rapport à la France
Electricité : 110 V. Prise plate
Quand partir : La meilleure saison pour visiter est la saison sèche qui dure de décembre à mars, en évitant les semaines de mi-décembre à mi-janvier, qui sont très fréquentées par les vacanciers colombiens.
Route : Le réseau routier demande de grandes améliorations. Il est très facile d'utiliser les lignes aériennes intérieures , surtout si l'on a à traverser les cordillères.
Internet : Wifi dans tous nos hôtels et dans beaucoup de restaurants
Le journal Le Crestois est lu même en Colombie !!